Prévalence et facteurs associés aux symptômes dépressifs chez les pères d’enfant 6 mois-17 ans au Québec

Prévalence et facteurs associés aux symptômes dépressifs chez les pères d’enfant 6 mois-17 ans au Québec

Prévalence et facteurs associés aux symptômes dépressifs chez les pères d’enfant 6 mois-17 ans au Québec

Prévalence et facteurs associés aux symptômes dépressifs chez les pères d’enfant 6 mois-17 ans au Québecs

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Référence bibliographique [20673]

Clément, Marie-Ève, Menand, Véronique, Piché, Geneviève et Dubeau, Diane. 2018. «Prévalence et facteurs associés aux symptômes dépressifs chez les pères d’enfant 6 mois-17 ans au Québec ». Revue canadienne de psychiatrie / Canadian Journal of Psychiatry, vol. 64, no 8, p. 550-560.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Considérant le peu d’études sur la prévalence de la dépression paternelle et les impacts de celle-ci sur la relation père-enfant, la présente étude vise à explorer cette réalité au-delà de la période périnatale. Plus particulièrement, elle a pour objectif de mieux documenter: a) la prévalence des symptômes dépressifs modérés et graves chez les pères québécois habitant avec au moins un enfant mineur âgé de 6 mois à 17 ans, et b) les caractéristiques associées à ces prévalences.» (p. 553)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Cette étude utilise les données d’une enquête téléphonique réalisée par l’Institut de la Statistique du Québec (ISQ) en 2012 auprès d’un échantillon représentatif de 1 342 pères québécois, que ce soit le père biologique, le beau-père ou le tuteur, habitant au moins 40% du temps avec un enfant âgé entre 6 mois et 17 ans.» (p. 553)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Les résultats montrent qu’«[a]u total, 7% des pères obtiennent un score de symptômes dépressifs modérés […] et 5% obtiennent un score de symptômes dépressifs graves […]. Par ailleurs, bien que non significative, l’analyse montre que les scores varient légèrement selon l’âge des enfants […]. [Les résultats montrent également] que les pères ayant des symptômes dépressifs graves présentent davantage de vulnérabilités psychosociales que ceux qui présentent des symptômes dépressifs modérés ou absents/faibles […]. D’une part, ils se démarquent du groupe de pères ayant des symptômes absent/faibles en regard de leur stress parental plus élevé, de leur consommation problématique d’alcool et de leur statut d’emploi (sans emploi). D’autre part, ils se démarquent aussi du groupe de pères ayant des symptômes dépressifs modérés en regard de leur niveau de pauvreté perçue (pauvre ou très pauvre) et de leur plus faible soutien social. Enfin, ils partagent seulement deux caractéristiques similaires avec le groupe de pères ayant des symptômes modérés, soit un stress élevé lié à la conciliation travail-famille et un climat de violence conjugale au sein du couple; ces caractéristiques étant statistiquement différentes du groupe de pères avec symptômes dépressifs absents/faibles.» (p. 554)