Les soins offerts aux aînés immigrants par leur famille : quand les préjugés limitent l’offre de services

Les soins offerts aux aînés immigrants par leur famille : quand les préjugés limitent l’offre de services

Les soins offerts aux aînés immigrants par leur famille : quand les préjugés limitent l’offre de services

Les soins offerts aux aînés immigrants par leur famille : quand les préjugés limitent l’offre de servicess

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Référence bibliographique [20665]

Ferrer, Ilyan et Brotman, Shari. 2018. «Les soins offerts aux aînés immigrants par leur famille : quand les préjugés limitent l’offre de services». Dans Les vieillissements sous la loupe : entre mythes et réalités , sous la dir. de Véronique Billette, Marier, Patrik et Séguin, Anne-Marie, p. 265-273. Québec: Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce chapitre veut déconstruire le mythe voulant que les familles d’immigrants et des minorités culturelles préfèrent assumer eux-mêmes la responsabilité des soins auprès de leurs proches aînés et qu’ils soient toujours prêts à le faire.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les auteurs se basent sur des études de cas issus de leurs recherches menées auprès de communautés ethnoculturelles québécoises. L’échantillon de ces recherches n’est pas spécifié.

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Les études de cas des auteurs «démontrent l’existence d’un malentendu largement répandu sur la prestation de soins au sein des familles d’immigrants de minorités ethnoculturelles. En battant en brèche le mythe voulant que les personnes âgées de ce milieu socioculturel ne cherchent pas à obtenir de services parce que les familles s’occupent déjà d’elles, [ils souhaitent] attirer l’attention sur des situations de précarité vécues et méconnues, sur les interconnections entre immigration, marché du travail et soins, ainsi que sur l’influence de ces facteurs sur la potentielle insécurité financière et émotionnelle vécue par certains familles.» (p. 271-272) Ainsi, «non seulement les enfants sont la plupart du temps incapables d’assurer ces soins parce qu’ils travaillent de longues heures dans le marché du travail secondaire, mais ce sont souvent les aînés eux-mêmes qui doivent s’occuper de leurs familles pour répondre – à l’échelon local comme transnational – aux réalités de la pauvreté et de la marginalisation systémique. Dans un tel contexte, les immigrants aînés issus des minorités ethnoculturelles – en droit de recevoir du soutien des services d’État – voient leurs réalités distinctes ignorées et leurs besoins niés. Le conjoint, la conjointe ou les enfants adultes sont généralement perçus comme étant des fournisseurs de soins tout désignés.» (p. 271)