Écouter les frères et sœurs pour mieux comprendre l’autisme

Écouter les frères et sœurs pour mieux comprendre l’autisme

Écouter les frères et sœurs pour mieux comprendre l’autisme

Écouter les frères et sœurs pour mieux comprendre l’autismes

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Référence bibliographique [20646]

Poirier, Nathalie. 2019. «Écouter les frères et sœurs pour mieux comprendre l’autisme». Dans Autisme : ces réalités sociales dont il faut parler , sous la dir. de Catherine Des Rivières-Pigeon, p. 57-67. Montréal: Éditions du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce chapitre vise à «mieux connaître la perception de frères et sœurs d’enfants, d’adolescents ou de jeunes adultes quant aux: […] qualités, […] difficultés et […] émotions vécues en lien avec la personne autiste.» (p. 58)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de «12 frères et sœurs (4 garçons et 8 filles), âgés de 8 à 25 ans […].» (p. 58) Ces participants habitent tous «au domicile familial avec leur frère (n = 11) ou leur sœur (n = 1) autiste.» (p. 58)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«[L]es frères et sœurs ne sont pas seulement des témoins passifs d’une dynamique familiale touchée par l’autisme.» (p. 58) Les résultats montrent que les «répondants, dans l’ensemble, [ont] une vision très positive de la personne autiste et de ses qualités.» (p. 60) Toutefois, sur «le plan des émotions vécues, la majorité de celles qui ont été nommées par les frères et sœurs dans le cadre de cette étude étaient [...] plutôt négatives. Le sens des responsabilités et l’inquiétude face à ce frère ou cette sœur prédominaient. Que la personne soit le frère ou la sœur, qu’elle soit cadette ou aînée, le sens des responsabilités était présent.» (p. 64) Également, «peu importe leur âge actuel, plusieurs répondants ont rapporté que, lorsqu’ils étaient plus jeunes, ils éprouvaient de la jalousie envers leur frère ou sœur autiste, car ils avaient l’impression que les parents leurs accordaient davantage d’attention.» (p. 63) Dans l’ensemble, cette étude confirme «à quel point le regard que posent les frères et sœurs sur l’autisme est important pour comprendre la réalité de l’autisme, en complémentarité avec celui des parents et des personnes autistes elles-mêmes, adultes ou enfants.» (p. 65)