Le choix alimentaire des Québécois : quand la santé s’invite à table
Le choix alimentaire des Québécois : quand la santé s’invite à table
Le choix alimentaire des Québécois : quand la santé s’invite à table
Le choix alimentaire des Québécois : quand la santé s’invite à tables
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Référence bibliographique [20637]
Manière, Valérie. 2018. «Le choix alimentaire des Québécois : quand la santé s’invite à table». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de sociologie.
Intentions : «Ce mémoire porte sur la question de l’évolution du choix alimentaire chez les Québécois. [Les] objectifs sont d’analyser pourquoi et comment le choix alimentaire des Québécois évolue et jusqu’à quel point le choix alimentaire des Québécois est médicalisé et santéisé.» (p. ii)
Questions/Hypothèses : L’auteure formule la question de recherche suivante: «Comment le choix alimentaire des Québécois évolue-t-il et jusqu’à quel point est-il médicalisé ou santéisé?» (p. 44)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé de 15 personnes (12 femmes en 3 hommes). Tous les participants ont plus de 60 ans et résident dans la grande région de Montréal.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
Cette étude montre que «plusieurs facteurs influencent l’évolution du choix alimentaire dont les plus importants sont la famille et l’état de santé.» (p. ii) L’auteure soutient que les «rôles sociaux de chaque sexe influencent le rapport des femmes et des hommes à l’alimentation […]. Ainsi le rôle traditionnel de mère et de ménagère permettrait aux femmes d’être plus à l’affut des besoins nutritionnels de la famille et donc, de faire de meilleurs choix alimentaires.» (p. 96) L’analyse révèle toutefois qu’elles «ne servent pas à leur famille des plats qui reflètent leurs préférences alimentaires. Ce sont normalement les préférences alimentaires du conjoint qu’on prépare et offre à la famille.» (p. 98) Dans ce contexte, même «si certaines femmes considèrent que servir un repas qui reflète les goûts alimentaires de leur conjoint est une manière de remercier et de reconnaitre le travail que celui-ci accomplit en dehors du foyer familial, la répression des préférences alimentaires de la femme démontre l’inégalité du pouvoir du genre au sein de la famille, et ce à travers le choix alimentaire […].» (p. 99)