L’immigration péruvienne au Québec : insertion socioéconomique, réseaux sociaux et constructions identitaires
L’immigration péruvienne au Québec : insertion socioéconomique, réseaux sociaux et constructions identitaires
L’immigration péruvienne au Québec : insertion socioéconomique, réseaux sociaux et constructions identitaires
L’immigration péruvienne au Québec : insertion socioéconomique, réseaux sociaux et constructions identitairess
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Référence bibliographique [20632]
Lapointe, Geneviève. 2018. «L’immigration péruvienne au Québec : insertion socioéconomique, réseaux sociaux et constructions identitaires». Thèse de doctorat, Québec, Université Laval, Département de sociologie.
Intentions : «L’objectif général de cette thèse est de mieux comprendre l’intégration des immigrants péruviens au Québec, plus précisément dans les villes de Montréal et de Québec.» (p. 53)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé de 24 personnes (douze femmes et douze hommes) nées au Pérou. Les participants doivent être arrivés à l’âge adulte et vivre au Québec depuis au moins trois ans.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
L’auteure consacre une section des résultats à l’importance des liens forts et du réseau informel une fois au Québec. Elle y mentionne notamment que «[d]ans l’ensemble des entrevues, les participants ont parlé des divers réseaux sociaux qu’ils avaient mobilisés tout au long de leur parcours, tant en période prémigratoire qu’une fois au Québec. Dans les premiers temps de leur arrivée, les répondants se sont surtout tournés vers des amis, des proches et des membres de leur famille pour s’installer, se loger et trouver leur premier emploi – entretenant ici des relations caractérisées par des liens forts […]. Plusieurs ont par la suite compté sur le développement de liens faibles[.]» (p. 138) Par ailleurs, «[u]ne fois au Québec, tous les répondants ont dit maintenir des liens sociaux et familiaux avec leur famille et leurs amis restés au Pérou. Grâce à Internet et à ses plateformes d’échanges virtuels (tel Skype et Facebook), les Péruviens habitant au Québec peuvent rester en contact avec leurs proches régulièrement, voire de façon quotidienne. Cette forme de transnationalisme, caractérisée par les liens sociaux entretenus au-delà des frontières nationales […], s’est aussi manifestée en période prémigratoire, alors que les répondants préparaient leur projet d’immigration.» (p. 139)