1. Objectifs

Intentions :
«Les analyses du présent fascicule […] vérifient la concordance des réponses fournies par deux sources de données issues d’enquêtes. Plus précisément, elles comparent les réponses des enseignants d’enfants de la maternelle et celles des parents à propos de certaines caractéristiques des enfants, notamment leur parcours préscolaire. […] On examine également si certains facteurs peuvent être associés à la non concordance des réponses, par exemple, des caractéristiques de l’enfant, de sa famille ou de son école.» (p. 7)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’auteure analyse d’abord les données de l’Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle [EQDEM] ainsi que celles de l’Enquête montréalaise sur l’expérience préscolaire des enfants de maternelle [EMEP]. Ces deux enquêtes ont été réalisées en 2012. Ensuite, elle «examine les données de l’Étude pour l’évaluation de la maternelle 4 ans temps plein en milieu défavorisé […], recueillies à la fois auprès d’enseignants de maternelle et auprès de parents.» (p. 7)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

À la lumière de l’analyse des données des enquêtes, l’auteure constate que «la concordance des réponses entre enseignants et parents montre des variations selon les questions étudiées.» (p. 27) Ainsi, si les questions de fréquentation de la maternelle 4 ans ou du lieu de naissance de l’enfant montrent une concordance très élevée, «[i]l en est tout autre pour le parcours préscolaire en service de garde. [En effet], les résultats ont montré la connaissance limitée qu’ont les enseignants à ce sujet.» (p. 27) «Il est intéressant de relever que la non-concordance des réponses quant à la fréquentation d’un service de garde (40%) tient surtout à la non-réponse de l’enseignant (27%) qu’au fait d’avoir fourni une réponse différente du parent (13%) […].» (p. 27) L’auteure remarque aussi que, «[p]our ce qui est de la fréquentation d’un service de garde, de nombreuses associations significatives sont constatées, dont plusieurs sont reliées aux conditions socioéconomiques des enfants et des familles. [L]es variables liées à la défavorisation (aide sociale, IDMS et faible revenu) ou celles qui y sont reliées (mobilité accrue de la famille, statut d’immigration et non-emploi des parents) sont associées à une moins bonne connaissance de la situation des enfants de la part des enseignants. [I]l est possible que les relations avec l’enseignant […] soient plus difficiles et compliquées à entretenir pour les parents de familles défavorisées que pour les autres.» (p. 28)