La carrière publique de l’intimidation au Québec : incursion dans l’économie morale de l’enfance
La carrière publique de l’intimidation au Québec : incursion dans l’économie morale de l’enfance
La carrière publique de l’intimidation au Québec : incursion dans l’économie morale de l’enfance
La carrière publique de l’intimidation au Québec : incursion dans l’économie morale de l’enfances
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Référence bibliographique [20627]
Gaudreault, David. 2018. «La carrière publique de l’intimidation au Québec : incursion dans l’économie morale de l’enfance». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Département de sociologie.
Intentions : L’objectif de cette recherche est «de voir en quoi la définition et la reconnaissance collectives [de l’intimidation en milieu scolaire] éclairent plus largement l’économie morale dans laquelle [celle-ci] prend place.» (p. 27)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
Concernant la famille, l’auteur mentionne notamment que «l’école n’est pas la seule institution chargée de la socialisation, de la discipline et de l’éducation des jeunes: les familles doivent aussi faire leur part. Dans la foulée du projet de Loi 56, la ministre de l’Éducation rappelle elle-même que “la réponse ne peut pas être uniquement dans les mains d’un professeur ou d’un directeur d’école. Il y a aussi des parents derrière ces jeunes-là”. D’ailleurs, à compter de 2012, la rhétorique du gouvernement s’organise autour de la “responsabilité partagée” (Ministère de la Famille, 2015). [Les] parents sont l’une des cibles de choix des discours entourant l’intimidation. Le plus souvent, ils sont interpellés à titre de parents de potentielles victimes: ils doivent reconnaître les manifestations de l’intimidation, être à l’écoute de leurs enfants et les accompagner dans leurs démarches pour mettre un terme à la situation. Plus rarement, les adultes soulèvent la possibilité que leurs enfants – et ceux des destinataires – soient des intimidateurs: “sommes-nous au courant de ce que fait notre progéniture lorsqu’on a le dos tourné? Encadrons-nous suffisamment nos petits?”. Les adultes sont alors invités à collaborer avec l’école, à sensibiliser leurs enfants aux conséquences de leurs gestes et à l’empathie. [En effet,] une autorité parentale trop rigide aussi bien que trop permissive favorise les problèmes de comportement comme l’intimidation.» (p. 147)