Les mesures collectives et les politiques publiques qui contribuent à prévenir la maltraitance envers les enfants de 0 à 5 ans

Les mesures collectives et les politiques publiques qui contribuent à prévenir la maltraitance envers les enfants de 0 à 5 ans

Les mesures collectives et les politiques publiques qui contribuent à prévenir la maltraitance envers les enfants de 0 à 5 ans

Les mesures collectives et les politiques publiques qui contribuent à prévenir la maltraitance envers les enfants de 0 à 5 anss

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Référence bibliographique [20626]

Gagné, Marie-Hélène et Goulet, Julie. 2017. Les mesures collectives et les politiques publiques qui contribuent à prévenir la maltraitance envers les enfants de 0 à 5 ans. Québec: Université Laval, Chaire de partenariat en prévention de la maltraitance.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce document est produit dans le cadre d’un mandat confié à la Chaire de partenariat en prévention de la maltraitance de l’Université Laval par l’Observatoire des tout-petits, un projet de la Fondation Lucie et André Chagnon. Le mandat consiste à recenser et présenter les mesures et les politiques publiques pour lesquelles la recherche a montré des effets préventifs sur la maltraitance des enfants âgés de 0 à 5 ans.» (p. 2)

Questions/Hypothèses :
L’étude vise à répondre à la question suivante: «Quelles [sont les] mesures ou politiques publiques pour lesquelles la recherche ont montré des effets préventifs sur la maltraitance des enfants âgés de 0 à 5 ans?» (p. 20)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
La recherche se base sur une recension de la littérature à partir des bases de données suivantes: PsycNet, PubMed, ERIC, Urban Studies Abstracts, Avery index to Architectural Periodicals, Communication and mass media complete, EconoLit, Worldwide Political Science Abstracts, Informe design et Famili@. Sur les 7 900 articles recensés au départ, seulement 20 ont fait l’objet d’une analyse dans le cadre de cette étude.

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«La présente recension révèle que les preuves scientifiques de l’impact des mesures et des politiques publiques sur la maltraitance envers les jeunes enfants demeurent peu étoffées. […] Ceci dit, les données probantes disponibles vont dans le sens attendu et mettent en lumière l’effet préventif de certaines mesures. L’aide financière et alimentaire aux jeunes familles à faible revenu ou sans revenu, l’adoption de lois qui bannissent la punition corporelle, la diffusion de campagnes médiatiques, ainsi que la formation des intervenants œuvrant auprès des jeunes familles, sont tous des moyens dont le potentiel préventif est scientifiquement appuyé. D’autres moyens sont pressentis comme pouvant contribuer à prévenir la maltraitance, mais la preuve scientifique reste à faire. C’est le cas des mesures facilitant la conciliation travail-famille, des services de garde éducatifs, des programmes de stimulation et d’éducation précoce pour les tout-petits de milieux défavorisés, et des interventions qui visent à améliorer l’environnement physique dans lequel vivent les familles. Au niveau du renforcement du soutien économique des familles, une hausse des prestations d’aide sociale, qui évite d’imposer des sanctions financières aux bénéficiaires, entraîne une réduction de la maltraitance des jeunes enfants. Or, le Québec a récemment réintroduit les sanctions dans le programme d’aide sociale, ce qui va à l’encontre des bonnes pratiques recensées ici.» (p. 15)