L’influence cumulative des facteurs de risque psychosociaux et économiques sur la qualité de la relation mère-enfant
L’influence cumulative des facteurs de risque psychosociaux et économiques sur la qualité de la relation mère-enfant
L’influence cumulative des facteurs de risque psychosociaux et économiques sur la qualité de la relation mère-enfant
L’influence cumulative des facteurs de risque psychosociaux et économiques sur la qualité de la relation mère-enfants
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Référence bibliographique [20621]
Desrosiers, Catherine. 2018. «L’influence cumulative des facteurs de risque psychosociaux et économiques sur la qualité de la relation mère-enfant». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, École de service social.
Intentions : «Ce mémoire a comme objectif d’analyser et de commenter sur le stress additionnel causé à la mère par l’accumulation de ces facteurs de vulnérabilité psychosociaux, familiaux et économiques ainsi que l’influence négative sur la qualité de la relation mère-enfant.» (p. 11)
Questions/Hypothèses : «Nos hypothèses sont que la relation mère-enfant sera affectée négativement par les difficultés socioéconomiques de la famille et les facteurs de risques psychosociaux […].» (p. 11)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé de 49 mères d’enfants âgés entre 0 et 5 ans. Dix-sept d’entre-elles reçoivent des services d’aide d’un organisme de la Rive-Sud de Montréal, alors que les trente-deux autres, qui constituent le groupe témoin, ne bénéficient pas de services d’aide.
Instruments : Questionnaires
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Les résultats de la recherche ont permis de comprendre que c’est l’accumulation et l’interaction des facteurs de risque et du stress qui a une conséquence sur la qualité de la relation mère-enfant. En effet, les résultats de notre recherche ont démontré que l’indice de vulnérabilité socioéconomique combiné à l’indice de stress toxique prédit 24,9% de la variation de la qualité de la relation mère-enfant. Les interventions s’adressant aux jeunes mères doivent donc, tout comme l’approche écologique, prendre en compte tous les facteurs de risque et ne pas agir sur un facteur spécifique, à l’exclusion des autres, pour améliorer la résilience de la famille et la relation mère-enfant.» (p. 3) «Ainsi, il est important de faire une utilisation complémentaire de ces services et d’améliorer la collaboration et la concertation entre les différents organismes qui offrent ces services pour aborder chacun facteurs de vulnérabilité socioéconomique que la mère présente. De plus, en agissant sur l’ensemble de ces facteurs et en dotant la mère de meilleures ressources environnementales, ses préoccupations et son stress seront réduits, ce qui lui permettra de donner plus d’attention et d’énergie pour répondre de façon adéquate aux besoins de son enfant.» (p. 85)