L’autonomisation économique des femmes victimes de violence conjugale : points de vue d’intervenantes en violence conjugale et en employabilité
L’autonomisation économique des femmes victimes de violence conjugale : points de vue d’intervenantes en violence conjugale et en employabilité
L’autonomisation économique des femmes victimes de violence conjugale : points de vue d’intervenantes en violence conjugale et en employabilité
L’autonomisation économique des femmes victimes de violence conjugale : points de vue d’intervenantes en violence conjugale et en employabilités
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Référence bibliographique [20620]
Coulibaly, Seydou. 2019. «L’autonomisation économique des femmes victimes de violence conjugale : points de vue d’intervenantes en violence conjugale et en employabilité». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, École de service social.
Intentions : Ce mémoire a pour objectif de «décrire les obstacles liés à l’autonomisation économique des femmes victimes de violence conjugale tels que perçus par les intervenantes [et d’identifier] les facteurs qui favorisent ou nuisent aux pratiques d’intervention visant à soutenir l’autonomisation des femmes victimes de violence conjugale.» (p. 31)
Questions/Hypothèses : La recherche vise à répondre à la question suivante: «dans quelle mesure les conséquences de la violence conjugale, telles que perçues par les intervenantes, constituent-elles des obstacles à l’autonomisation économique des femmes victimes de violence conjugale?» (p. 100)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Huit intervenantes ont participé à cette recherche, c’est-à-dire quatre intervenantes des services d’aide en violence conjugale et quatre autres des services d’aide en employabilité. Ces intervenantes ont été recrutées dans deux régions administratives, soit celles de Québec et de Montréal.» (p. 99)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Les résultats de la recherche nous ont permis de comprendre que, selon les intervenantes rencontrées, l’historique de violence conjugale subie par les femmes victimes pourrait avoir une influence sur leur autonomisation économique. À ce niveau, les intervenantes ont parlé d’obstacles liés à l’éducation, à l’héritage familial de violence (victimes ou témoins) et aux conséquences de la violence conjugale. […] En outre, les résultats de recherche nous ont permis de comprendre que les obstacles liés à la monoparentalité, aux rôles de mère, aux préjugées liés au genre féminin, à l’immigration empêchent les victimes de s’autonomiser.» (p. 99-100) Concernant les obstacles reliés à la famille, les «répondantes pensent que la présence des enfants maintiendrait les victimes dans les relations violentes. Sans se soucier du danger potentiel auquel elles seraient exposées, elles préfèreraient y rester pour ne pas faire du mal à leurs enfants en brisant le couple. Or, selon les participantes, normalement, la présence des enfants devrait être, au contraire, un motif valable pour quitter la situation violente.» (p. 49) «De plus, le rôle de mère ne semblerait pas faciliter l’employabilité des femmes victimes de violence conjugale, selon les participantes, car leur agresseur leur réserverait une grosse part des responsabilités. En effet, ce seraient les femmes qui devraient s’occuper de presque tout dans leur couple.» (p. 50)