1. Objectifs

Intentions :
«[C]ette étude vise à analyser […] les relations bidirectionnelles entre la CA [consommation d’alcool] et la CA excessive des participants et celles autorapportées des amis et […] le rôle modérateur de l’attachement dans ces relations.» (p. i)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«Les participants proviennent d’une étude longitudinale Québécoise, où 182 d’entre eux et jusqu’à cinq de leurs amis ont rapporté annuellement leur CA et leur CA excessive lorsque les participants avaient entre 14 et 16 ans.» (p. i)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

Les résultats montrent que, «[p]our les deux types de consommation, les coefficients des relations entre la CA du participant à 14 ou 15 ans et celle de ses amis un an plus tard étaient plus grands que les coefficients des relations entre la CA des amis à 14 ou 15 ans et celle du participant un an plus tard. Cela supporte le mécanisme de sélection plutôt que celui de socialisation.» (p. 1) L’auteure évoque l’influence de divers facteurs familiaux sur les types de consommation. Elle mentionne qu’une «faible éducation des parents ainsi qu’un revenu familial peu élevé sont deux facteurs de risque de la consommation d’alcool à l’adolescence […]. En accord avec ceci, dans la présente étude, un statut socioéconomique élevé, composé du niveau d’éducation des parents et du revenu familial, prédit une plus faible consommation d’alcool des amis à 15 ans et semble indiquer un facteur de protection contre la consommation précoce. Cependant, la tendance s’inverse à 16 ans où un statut socioéconomique élevé prédit une plus grande consommation des amis. Ce résultat s’inscrit dans la même ligne que certaines études concluant qu’un statut socioéconomique élevé est aussi un facteur de risque de la consommation de substance vers la fin de l’adolescence et le début de l’âge adulte [...], peut-être parce que l’accès via les parents est plus facile ou que les jeunes ont plus d’argent pour en acheter.» (p. 38)