Triple P - Pratiques parentales positives : un système préventif axé sur l’autorégulation des parents

Triple P - Pratiques parentales positives : un système préventif axé sur l’autorégulation des parents

Triple P - Pratiques parentales positives : un système préventif axé sur l’autorégulation des parents

Triple P - Pratiques parentales positives : un système préventif axé sur l’autorégulation des parentss

| Ajouter

Référence bibliographique [20604]

Gagné, Marie-Hélène et Sanders, Matthew R. 2019. «Triple P - Pratiques parentales positives : un système préventif axé sur l’autorégulation des parents». Dans Programmes de prévention et développement de l’enfant : 50 ans d’expérimentation , sous la dir. de George Tarabulsy, Poissant, Julie, Saïas, Thomas et Delawarde, Cécile, p. 242-274. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Dans ce chapitre, les auteurs réfléchissent au programme Triple P [Pratiques Parentales Positives], à son efficacité et à son implantation au Québec. Le programme Triple P vise à «réduire la prévalence de sérieux problèmes sociaux, émotionnels et comportementaux chez les enfants, ainsi que le niveau de maltraitance au sein de la communauté. Il vise à atteindre ces résultats en mettant en place des programmes de soutien parental de haute qualité établis à partir d’observations factuelles et accessibles à tous les parents.» (p. 242)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Selon les auteurs, «le constat général d’efficacité du programme sur l’exercice du rôle parental et sur le comportement des enfants semble robuste. Cependant, à l’exception des pères, pour qui le programme semble moins efficace, peu de données sont disponibles pour statuer sur l’efficacité relative du programme auprès de clientèles particulières, comme les familles de très jeunes enfants, de faible statut socio-économique, monoparentales, issues de groupes culturels minoritaires, ou non volontaires.» (p. 261) Également, «si l’efficacité de Triple P auprès des familles exposées à l’intervention semble bien établie, la preuve scientifique sur les effets populationnels du système demeure peu étoffée et les études existantes ont des résultats non convergents.» (p. 263) Ainsi, «il est encore trop tôt pour conclure à l’efficacité de Triple P à prévenir la maltraitance au sein des familles québécoises. Cependant, [les] résultats actuels indiquent que lorsque les intervenants d’une communauté s’approprient un outil performant, qu’ils l’appliquent de façon concertée en s’entraidant les uns les autres, et qu’ils suivent un processus d’implantation rigoureux incluant diverses mesures de soutien à l’initiative, les résultats sont au rendez-vous, et ce sont les parents et les enfants qui en profitent. À ce jour, il s’agit là de la principale leçon à retenir de l’expérimentation québécoise du programme Triple P.» (p. 268-269)