Ces jeunes qui restent après le suicide d’un proche

Ces jeunes qui restent après le suicide d’un proche

Ces jeunes qui restent après le suicide d’un proche

Ces jeunes qui restent après le suicide d’un proches

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Référence bibliographique [20601]

Léonard, Maude et Hamel, Virginie. 2017. Ces jeunes qui restent après le suicide d’un proche. https://www.ordrepsy.qc.ca/-/ces-jeunes-qui-restent-apres-le-suicide-d-un-proche?p_r_p_564233524_categoryId=228475. Page consultée le 16 août 2019.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Dans cet article, les auteures réfléchissent aux jeunes endeuillés par le suicide d’un proche et à l’importance de la présence d’une intervention psychosociale.

Questions/Hypothèses :
Les auteures formulent les questions suivantes: «Comment notre conception du processus d’adaptation à la perte et les particularités des réactions de deuil façonnent-elles l’offre de service aux jeunes endeuillées par suicide? Quelle est l’efficacité de ces services?» (site web)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Dans cette réflexion, les auteures soutiennent que le «suicide d’un proche, et plus particulièrement d’un parent, lors de l’enfance et de l’adolescence représente une tragédie marquante dans la trajectoire de vie des jeunes […]. C’est que le suicide se produit souvent alors que ces jeunes, comparativement à ceux qui perdent un parent en raison d’une cause naturelle, affrontent déjà certains événements (séparation des parents, traitements psychiatriques du parent suicidaire, changement d’école) qui perturbent l’environnement familial […]. Les jeunes endeuillés par suicide éprouvent plus de difficultés à s’adapter au décès que leurs pairs des groupes témoins […].» (site web) Concernant le programme de groupe de thérapie déjà en place pour aider ces jeunes, elles mentionnent qu’après «leur participation au programme, la majorité des enfants présentent aussi une meilleure estime d’eux-mêmes, de meilleures capacités émotionnelles, une diminution de leurs symptômes d’anxiété et de dépression ainsi qu’une diminution de comportements perturbateurs.» (site web) Les auteures concluent ainsi qu’en «intégrant des éléments psychothérapeutiques propres à la conception contemporaine du deuil, [ce type de thérapie et ses résultats] confortent la recommandation de nombreux chercheurs et cliniciens d’encourager la psychothérapie de groupe auprès des jeunes endeuillés par suicide.» (site web)