Identifications et rapports entre majoritaires et minoritaires. Discours de jeunes issus de l’immigration

Identifications et rapports entre majoritaires et minoritaires. Discours de jeunes issus de l’immigration

Identifications et rapports entre majoritaires et minoritaires. Discours de jeunes issus de l’immigration

Identifications et rapports entre majoritaires et minoritaires. Discours de jeunes issus de l’immigrations

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Référence bibliographique [20588]

Magnan, Marie-Odile, Darchinian, Fahimeh et Larouche, Émilie. 2017. «Identifications et rapports entre majoritaires et minoritaires. Discours de jeunes issus de l’immigration ». Diversité urbaine, vol. 17, p. 29-47.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«C’est à partir d’une analyse critique des rapports ethniques que [cet article vise à] examiner les catégories d’identification définies par les jeunes issus de l’immigration […], et ce, en tenant compte des frontières négociées entre le groupe majoritaire et les groupes minoritaires au Québec […].» (p. 31)

Questions/Hypothèses :
«Deux questions ont guidé l’analyse des données: Quels types de rapports au groupe majoritaire “francophone québécois” les jeunes de notre corpus construisent-ils? Quelles sont leurs catégories d’identification?» (p. 36)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de 60 «jeunes issus de l’immigration fréquentant un cégep anglophone ou francophone à Montréal. Plus précisément, le corpus comprend 40 jeunes nés au Québec, 16 arrivés avant ou à l’âge de 5 ans et 4 arrivés entre 6 et 10 ans.» (p. 35)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


L’analyse des résultats montre que les «jeunes interrogés s’identifient majoritairement au pays d’origine de leurs parents. [Plusieurs] études rapportent que les jeunes issus de l’immigration de deuxième génération ont tendance à utiliser majoritairement la nationalité de leurs parents pour s’identifier, et ce, tant à l’international [qu’au Québec]. Si la majorité des jeunes [du présent] corpus utilisent la nationalité de leurs parents pour s’identifier, plusieurs parmi eux se réclament néanmoins d’identifications à trait d’union […].» (p. 42) Ainsi, les auteurs soutiennent que «les choix d’identification sont en partie réduits aux possibilités données par la catégorisation du groupe majoritaire. Il s’agit de rapports de pouvoir inégaux […], dans lesquels se jouent les interactions entre jeunes minoritaires et majoritaires.» (p. 43) Ils soulignent cependant que la «question des langues parlées en famille dans le pays d’origine des parents ne semble pas ressortir des rapports au groupe majoritaire mentionnés par les jeunes de ce corpus.» (p. 43)