Défis de l’interrogatoire en matière de garde d’enfant - Comment composer avec certains troubles de personnalité?

Défis de l’interrogatoire en matière de garde d’enfant - Comment composer avec certains troubles de personnalité?

Défis de l’interrogatoire en matière de garde d’enfant - Comment composer avec certains troubles de personnalité?

Défis de l’interrogatoire en matière de garde d’enfant - Comment composer avec certains troubles de personnalité?s

| Ajouter

Référence bibliographique [20584]

Laterrière, Frédéric. 2018. «Défis de l’interrogatoire en matière de garde d’enfant - Comment composer avec certains troubles de personnalité?». Dans Développements récents en droit familial , sous la dir. de Barreau du Québec Service de la formation continue, p. 1-23. Montréal: Éditions Yvon Blais.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’auteur s’attarde «particulièrement à deux modes de fonctionnement de personnalité identifiés fréquemment chez les parents en litige à propose de la garde d’enfant: “les anxieux-perfectionnistes” et “les protecteurs d’estime et d’image de soi”. Une description de la dynamique interne de chacun de ces modes de personnalité sera faite afin que l’on puisse mieux saisir leurs mécanismes de défense et leur caractère.» (p. 4)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


À la lumière des résultats, l’auteur mentionne notamment que «lors de sa description de la dynamique familiale, le parent “anxieux-perfectionniste” [a] tendance à se couvrir de vertus, alors qu’il accord[e] peu de capacités à l’autre parent. Il se placera donc comme étant la seule personne pouvant s’occuper de l’enfant, alors que les faits au dossier montrent que l’autre parent est tout à fait capable de prendre ses responsabilités parentales. L’attitude protectrice de “l’anxieux-perfectionniste” se révélera éventuellement nuisible à l’enfant puisqu’elle le prive d’une relation d’attachement positive et bienfaitrice avec l’autre parent.» (p. 14) Par ailleurs, «[d]ans le cadre d’une situation de séparation familiale, le “protecteur de l’estime et de l’image de soi” perd beaucoup au plan psychique: il n’a plus l’admiration de l’être aimé et n’a plus de contrôle sur l’objet de son amour. L’échec du couple ne pourra être intériorisé, il sera donc extériorisé via des mécanismes de projection et de blâme. Aussi, l’enfant deviendra une bouée de secours sur laquelle il pourra investir afin de susciter et d’obtenir une admiration sans borne et un amour sans limite servant à nourrir le vide ressenti.» (p. 16)