En amour a-t-on vraiment toujours 20 ans comme le chantait Jean-Pierre Ferland?

En amour a-t-on vraiment toujours 20 ans comme le chantait Jean-Pierre Ferland?

En amour a-t-on vraiment toujours 20 ans comme le chantait Jean-Pierre Ferland?

En amour a-t-on vraiment toujours 20 ans comme le chantait Jean-Pierre Ferland?s

| Ajouter

Référence bibliographique [20583]

Dauphinais, Chloé. 2018. «En amour a-t-on vraiment toujours 20 ans comme le chantait Jean-Pierre Ferland?». Dans Des grands enjeux à la quotidienneté : les familles du Québec vues par les jeunes chercheur.e.s , sous la dir. de Ariane Boyer, Gagné, Janie, Goudet, Anna et Vallières, Annick, p. 8-12. Acte du «Colloque étudiant 2017 du Partenariat de recherche Famille en mouvance» tenu à Montréal le 17 novembre 2017. Montréal: Institut national de la recherche scientifique - Centre Urbanisation Culture Société.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Dans le cadre de cet article, j’aborderai une des pistes d’analyse de mon projet de mémoire qui porte sur la mise en couple de personnes âgées dans la soixantaine, soit le sens que donnent les partenaires à leur relation conjugale.» (p. 8)

Questions/Hypothèses :
Cette recherche vise à comprendre si «[u]ne nouvelle relation amoureuse vécue plus tard dans le parcours de vie [est] nécessairement pressée sous le poids du vécu amoureux passé? [Ces relations sont-elles] aussi libérée[s] de la pression de préparer sa vie, de fonder son avenir?» (p. 9)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les informations proviennent «de 10 entretiens menés auprès de quatre femmes et six hommes, âgée-s entre 62 ans et 68 ans au moment de la mise en couple. Ces personnes étaient dans une relation de couple variant entre 1 an et 5 ans à l’exception d’une relation de 10 ans.» (p. 9)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Les résultats de cet article montrent que, peu «importe l’âge, l’amour n’est pas défini par celui-ci, pas plus que l’âge ne définit ou ne circonscrit la relation amoureuse. Cependant, les relations sont nécessairement influencées par le parcours de vie des individus tout comme elles le sont par la temporalité de la rencontre amoureuse. La conjugalité apparaît inévitablement marquée par la phase de vie dans laquelle se trouvent les partenaires. Parallèlement, le sens que ces partenaires donnent à leur relation semble aussi marqué par leurs parcours de vie respectifs. Cela étant dit, une relation vécue plus tardivement dans le parcours de vie n’est pas uniquement, ni forcément, ancrée dans le passé, elle peut aussi s’ancrer dans le présent comme dans le futur. La mise en couple dans la soixantaine peut potentiellement être délivrée de la pression de construire sa vie ainsi qu’être apaisée par les leçons du passé. Néanmoins, la mise en couple dans la soixantaine a la contrainte d’allier ces deux mondes qui se sont construits séparément.» (p. 11)