«Mais que s’est-il passé?» : les récits d’enfants dans les interactions quotidiennes avec leurs parents

«Mais que s’est-il passé?» : les récits d’enfants dans les interactions quotidiennes avec leurs parents

«Mais que s’est-il passé?» : les récits d’enfants dans les interactions quotidiennes avec leurs parents

«Mais que s’est-il passé?» : les récits d’enfants dans les interactions quotidiennes avec leurs parentss

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Référence bibliographique [20582]

Blécourt, Manon. 2018. ««Mais que s’est-il passé?» : les récits d’enfants dans les interactions quotidiennes avec leurs parents». Dans Des grands enjeux à la quotidienneté : les familles du Québec vues par les jeunes chercheur.e.s , sous la dir. de Ariane Boyer, Gagné, Janie, Goudet, Anna et Vallières, Annick, p. 48-52. Acte du «Colloque étudiant 2017 du Partenariat de recherche Famille en mouvance» tenu à Montréal le 17 novembre 2017. Montréal: Institut national de la recherche scientifique - Centre Urbanisation Culture Société.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cette étude aborde les «moments de sociabilité pendant lesquels l’enfant est amené à raconter des choses qui se sont déroulées pendant l’absence des parents.» (p. 48) Elle montre comment ces moments de la vie quotidienne permettent aux parents de rester impliqué dans la vie de leurs enfants «lorsque ceux-ci sont à l’extérieur du giron parental.» (p. 48)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«[L]es résultats préliminaires présentés ci-dessous proviennent de l’analyse d’une dizaine de verbatim d’entrevues individuelles [qui] ont été réalisées avec des parents québécois francophones, ayant au moins un enfant entre 6 et 12 ans scolarisé au primaire.» (p. 48-49)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Cette étude montre que les «moments de sociabilité pendant lesquels l’enfant est amené à raconter des choses qui se sont déroulées pendant l’absence des parents […] tendent à devenir des temps importants dans le quotidien de plusieurs familles, et que lors des interactions qui se mettent en place à cette occasion, les parents interviennent de diverses manières sur leurs enfants, contribuant ainsi, de manière active, à leur socialisation.» (p. 48) L’auteure considère ces instants «comme des temps sociaux particuliers du quotidien des familles, à travers lesquels s’effectue une réactualisation de la mémoire.» (p. 49) Ainsi, toute «remémoration implique une sélection des souvenirs racontés [et les] formes prises par les interventions des parents peuvent ainsi favoriser l’énonciation de certains éléments au détriment d’autres. Dans cette perspective, la manière dont les parents initient ce type de conversations avec l’enfant a une certaine importance.» (p. 49-50) Ce «discours de l’enfant peut permettre de mobiliser ou de faire réagir les parents et cela peut avoir des répercussions dans l’avenir. Pris comme un élément de supervision, “savoir ce qui s’est passé” amène le parent à être attentif à des situations dans lesquelles des interventions dans les espaces fréquentés par l’enfant peuvent être nécessaires.» (p. 51)