Le rôle et l’impact des premiers répondants dans le processus de résilience familiale à la suite du suicide d’un adolescent
Le rôle et l’impact des premiers répondants dans le processus de résilience familiale à la suite du suicide d’un adolescent
Le rôle et l’impact des premiers répondants dans le processus de résilience familiale à la suite du suicide d’un adolescent
Le rôle et l’impact des premiers répondants dans le processus de résilience familiale à la suite du suicide d’un adolescents
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Référence bibliographique [20579]
Genest, Christine, Maltais, Nathalie et Gratton, Francine. 2018. «Le rôle et l’impact des premiers répondants dans le processus de résilience familiale à la suite du suicide d’un adolescent ». Criminologie, vol. 51, no 2, p. 244-263.
Intentions : L’article détermine le «rôle des premiers répondants dans le processus de résilience des familles à la suite du suicide d’un ou d’une adolescente.» (p. 248)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon sur lequel s’appuie cette étude est composé de dix-sept membres de sept familles. «Tous les participants résidaient au Québec, mais provenaient de différentes régions, la majorité en milieu urbain, mais certaines familles en milieu rural.» (p. 3)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
À la lumière des résultats obtenus, les auteurs mentionnent que «lorsque le suicide survient, la famille fait face à ce que les participants décrivent comme étant un cataclysme.» (p. 251) En effet, «le suicide d’un proche est un évènement très stressant qui augmente les risques de dépression, d’anxiété, de stress posttraumatique et d’idéation suicidaire. Les premiers répondants, policiers, pompiers ou ambulanciers, peuvent avoir un impact sur les endeuillés. En effet, si les endeuillés se sentent écoutés, respectés et validés dans leur expérience par les premiers répondants, cela peut diminuer l’ampleur du cataclysme vécu et donc faciliter leur résilience. À l’inverse, le processus d’enquête, le manque de considération et l’attitude peu empathique de certains intervenants peuvent entraver ce cheminement.» (p. 260)