Fécondité par rang au sein d’une génération en France et au Québec : estimation de probabilités d’agrandissement à partir d’un seul recensement

Fécondité par rang au sein d’une génération en France et au Québec : estimation de probabilités d’agrandissement à partir d’un seul recensement

Fécondité par rang au sein d’une génération en France et au Québec : estimation de probabilités d’agrandissement à partir d’un seul recensement

Fécondité par rang au sein d’une génération en France et au Québec : estimation de probabilités d’agrandissement à partir d’un seul recensements

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Référence bibliographique [20574]

Torres Vasquez, Alexander. 2018. «Fécondité par rang au sein d’une génération en France et au Québec : estimation de probabilités d’agrandissement à partir d’un seul recensement». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de démographie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’intérêt de cette recherche est d’observer les différences entre les estimations du taux de fécondité et les probabilités d’agrandissement à l’aide des seules données du recensement, en utilisant une méthode indirecte (DEF) [décompte des enfants au foyer,] qui fait le lien entre les enfants en cohabitation et une mère potentielle au sein du ménage.» (p. i)

Questions/Hypothèses :
Les quatre hypothèses que l’auteur souhaite tester dans cette recherche sont les suivantes: «[l]es niveaux de descendance du moment (Dm) obtenus à partir des recensements sont sous-estimés par rapport à ceux issus de l’Enquête famille et logements en France ou de l’Enquête sociale générale au Québec[;] [l]e niveau d’éducation et les probabilités d’agrandissement des familles sont inversement reliés, autrement dit, les femmes avec un niveau d’éducation plus élevé ont moins d’enfants, et les femmes mères de familles nombreuses (plus de deux enfants) ont un niveau d’éducation plus bas que les femmes mères de familles de deux enfants ou moins[;] [l]es femmes nées à l’étranger ont plus d’enfants que les natives de la France et du Québec, ce qui revient à dire que les probabilités d’agrandissement sont plus élevées pour les femmes nées à l’étranger[;] [l]es femmes provenant d’Afrique et du groupe de pays connus comme étant le Maghreb (le Maroc, l’Algérie et la Tunisie) ont plus d’enfants que les femmes provenant d’autres pays.» (p. 23)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les données pour le Québec proviennent de l’Enquête nationale auprès des ménages ainsi que de l’Enquête sociale générale réalisées en 2011 par Statistique Canada. Les données pour la France proviennent de l’enquête Famille et Logements (EFL).

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«L’étude met en évidence la sous-estimation dans les calculs de probabilités d’agrandissement […] en comparaison avec les enquêtes sociodémographiques qui informent sur tous les enfants eus par la femme principale. [Par ailleurs, les] résultats montrent qu’autant en France qu’au Québec, les femmes plus scolarisées attendent plus de temps avant de devenir mères et ont de plus faibles probabilités d’avoir une famille nombreuse. Par contre, ce sont elles sont qui ont la probabilité la plus élevée de rester sans enfants. Pour la variable lieu de naissance de la mère, les résultats ne sont pas concluants. [L]’analyse démontre que, si les femmes nées à l’étranger commencent leur maternité plus tard que les femmes québécoises, elles ont une probabilité plus élevée d’avoir une famille de grande taille (plus de trois enfants), spécialement les femmes provenant de pays africains et des pays du Maghreb. Néanmoins, selon les résultats de l’analyse de variance, il n’y a pas suffisamment d’évidence statistique démontrant un effet entre le lieu de naissance et le temps moyen écoulé entre la deuxième et la troisième naissance.» (p. i)