Prévention de l’adhésion aux gangs de rue : l’expérience des jeunes participants
Prévention de l’adhésion aux gangs de rue : l’expérience des jeunes participants
Prévention de l’adhésion aux gangs de rue : l’expérience des jeunes participants
Prévention de l’adhésion aux gangs de rue : l’expérience des jeunes participantss
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Référence bibliographique [20573]
Thibault, Chloé. 2017. «Prévention de l’adhésion aux gangs de rue : l’expérience des jeunes participants». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, École de criminologie.
Intentions : «[L]’objectif de la recherche est de: comprendre et documenter l’expérience de la participation aux projets LaSalle-Wrap et SORACOM [solutions de rechange et acquisition de compétences] chez les jeunes garçons à risque moyen ou élevé d’adhésion à un gang de rue.» (p. 30)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé de quinze jeunes de sexe masculin, âgés de 12 à 24 ans, vivant soit à LaSalle ou à Saint-Michel –arrondissements de Montréal–, et qui sont à risque d’adhésion à un gang de rue.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
Les résultats montrent que «la prise en considération des besoins identifiés par le jeune lors de la planification WrapAround et le développement d’outils personnalisés […] lui permettent d’entamer un processus de changement et ainsi de diminuer les facteurs de risque qu’il présente en travaillant sur ses facteurs de protection et ceux de sa famille.» (p. i-ii) Concernant la famille, l’auteure montre que «[l]es besoins évoqués par les jeunes en début de parcours en lien avec les caractéristiques familiales sont empreints d’un manque de relation significative avec un membre de leur famille[.] D’autres mentionnent davantage le fait qu’ils n’acceptaient pas l’autorité parentale […], ce qui amenait souvent des problèmes au domicile […]. D’autres situations plus spécifiques ont également été mentionnées, par exemple le fait que, dans un contexte de garde fermée, le jeune ait senti que des intervenants tentent de faire son éducation, le menant ainsi à rejeter davantage les relations d’autorité.» (p. 60) De plus, «certains participants ont formulé des objectifs en lien avec leur situation familiale. Cela peut être d’arriver à une meilleure entente et une relation plus respectueuse avec les membres de la famille […] ou simplement de faire plus d’activités avec eux dans le but de se rapprocher […]. Les objectifs en lien avec les liens familiaux […], visent généralement l’amélioration de l’ambiance au domicile familial et une diminution des conflits […].» (p. 74)