Longévité et conditions de vie dans l’enfance en milieu urbain montréalais
Longévité et conditions de vie dans l’enfance en milieu urbain montréalais
Longévité et conditions de vie dans l’enfance en milieu urbain montréalais
Longévité et conditions de vie dans l’enfance en milieu urbain montréalaiss
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Référence bibliographique [20567]
Pilon-Marien, Laurence. 2017. «Longévité et conditions de vie dans l’enfance en milieu urbain montréalais». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de démographie.
Intentions : «De façon générale, l’objectif de ce mémoire consistait à vérifier, pour une cohorte née en milieu urbain, si la survie après l’âge de 40 ans était influencée par l’exposition à certaines conditions de vie dans l’enfance.» (p. 81)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Les données utilisées dans le cadre de cette recherche proviennent du jumelage d’un échantillon de 5% du recensement canadien de 1901 aux actes de décès de l’état civil québécois.» (p. 57-58) «En considérant uniquement les individus nés entre 1891 et 1901 issus de familles biparentales, notre échantillon pour Montréal est composé de 637 ménages et 1 608 individus, pour lesquels 1 010 décès ont été retrouvés. Parmi les 63 % de Montréalais dont l’âge au décès est connu, 90 % sont décédés après 40 ans, soit 905 personnes réparties dans 443 ménages […].» (p. 62)
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«En résumé, la longévité de notre population d’étude est affectée par de nombreuses caractéristiques illustrant les conditions de vie dans l’enfance ainsi que par le statut socioéconomique à l’âge adulte. Il appert que les individus vivant dans un ménage élargi (famille ou chambreurs), résidant dans un logement avec un faible ratio de pièces par personne (moins de 0,7 pièce) ou ayant au moins un parent analphabète ont un désavantage de survie après 40 ans. À l’inverse, la durée de vie observée est plus élevée chez les femmes que chez les hommes, pour les individus dont le père est plus âgé ainsi que pour ceux dont le père occupe une profession de col blanc plutôt qu’un emploi d’artisan ou d’ouvrier.» (p. 77) D’ailleurs, «nous avons été surpris de constater le désavantage de survie associé à des parents originaires de milieu différent (c.-à-d. urbain vs rural). En effet, leur mortalité après 40 ans est d’environ 30 % supérieure en terme [sic] de risques relatifs à celui de leurs homologues dont les deux parents sont nés en milieu urbain […]. De plus, contrairement à ce que nous avons remarqué pour cette dernière catégorie, l’effet négatif associé à deux parents originaires de la campagne s’estompe lorsque le modèle intègre l’ensemble des variables dans l’enfance, dont la profession du père […].» (p. 85)