La participation des groupes de parents à travers l’évolution des maisons de naissances québécoises
La participation des groupes de parents à travers l’évolution des maisons de naissances québécoises
La participation des groupes de parents à travers l’évolution des maisons de naissances québécoises
La participation des groupes de parents à travers l’évolution des maisons de naissances québécoisess
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Référence bibliographique [20561]
Lorrain, Roxanne. 2018. «La participation des groupes de parents à travers l’évolution des maisons de naissances québécoises». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, École de service social.
Intentions : «[L]e but de cette recherche est de comprendre, à partir de l’expérience des femmes investies au sein des maisons de naissances, de quelle façon s’actualise la participation des groupes de parents dans la maison de naissance québécoise depuis les 25 dernières années.» (p. 37)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Cette recherche qualitative a été menée auprès de 18 femmes membres de groupes de parents, investies durant les projets pilotes il y a plus de 20 ans (4 participantes) et celles actuellement investies (14 participantes).» (p. i)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Les résultats de recherche nous ont permis de constater que [la] mobilisation et [le] passage à l’action des femmes prennent souvent forme suite à la naissance d’un enfant. Sur la base de cette expérience commune, les groupes de parents défendent, à différents degrés, la vocation communautaire des maisons de naissance. Les groupes de parents engagés dans les maisons de naissance partout au Québec font preuve d’ingéniosité puisqu’ils s’organisent et développent des moyens d’action propres à leur réalité et pour leur collectivité respective. Bien que les actions varient d’une maison de naissance à une autre, ces dernières s’organisent autour de l’animation sociale et de l’action sociale. [En outre,] il semble y avoir une correspondance entre ce que les femmes voulaient il y a 25 ans et ce qu’elles veulent aujourd’hui. Cependant, il apparaît, avec les récits des participantes, qu’il existe une distinction dans la manière dont cela est vécu ou a été vécu dans le passé. Par exemple, il semble que les rapports entre les sages-femmes et les femmes se soient transformés, mais que le désir que ces rapports soient simples et présents soit toujours là. Il semble donc que la légalisation de la pratique des sages-femmes et l’institutionnalisation qui a suivi ait une incidence sur la participation des groupes de parents au sein des maisons de naissance.» (p. 154-155)