Considérer les écarts de conduite dans le processus de réadaptation : comment les intervenants adaptent-ils le cadre général de l’intervention à la résistance des jeunes délinquants à haut risque de récidive?

Considérer les écarts de conduite dans le processus de réadaptation : comment les intervenants adaptent-ils le cadre général de l’intervention à la résistance des jeunes délinquants à haut risque de récidive?

Considérer les écarts de conduite dans le processus de réadaptation : comment les intervenants adaptent-ils le cadre général de l’intervention à la résistance des jeunes délinquants à haut risque de récidive?

Considérer les écarts de conduite dans le processus de réadaptation : comment les intervenants adaptent-ils le cadre général de l’intervention à la résistance des jeunes délinquants à haut risque de récidive?s

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Référence bibliographique [20546]

Dumas, Marie-Michèle. 2018. «Considérer les écarts de conduite dans le processus de réadaptation : comment les intervenants adaptent-ils le cadre général de l’intervention à la résistance des jeunes délinquants à haut risque de récidive?». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, École de criminologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif principal [de cette recherche] vise à comprendre comment le cadre de l’intervention générale s’adapte en fonction de certaines formes de résistance spécifique des jeunes délinquants lors du processus de réhabilitation.» (p. i)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé des dossiers de 110 garçons, âgés de 10 à 18 ans, suivis par les Centres jeunesse de Montréal et considérés comme présentant une forte capacité criminelle.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les résultats […] démontrent comment les différents contextes de prise en charge et les caractéristiques spécifiques des jeunes à haut risque de récidive orientent l’intervention générale vers davantage de surveillance ou d’autonomie accordée aux jeunes, en fonction de leur résistance. Les écarts de conduite sont interprétés en fonction de trois principales formes de résistances: l’instrumentalisation, l’opposition et l’inertie. Alors qu’une faible mobilisation oriente l’intervention vers davantage de mesures de surveillance, la collaboration permettrait d’accorder davantage d’autonomie aux jeunes dans leur processus de réadaptation.» (p. i) L’auteure consacre une section aux écarts de conduite liés aux comportements agressifs envers la famille et le couple. Elle mentionne qu’en «suivi en communauté, les jeunes peuvent intimider, menacer et poser préjudice à leur famille ou leur copine avec qui ils sont en interaction. Ces comportements comprennent l’arrogance, l’impolitesse, l’intimidation, la manipulation, les menaces, les bousculades, les coups et les crachats. L’intervention en la matière vise à favoriser une dénonciation de la part du parent, lorsque le comportement est récurrent, puisque l’intervenant n’a que très peu de moyens face à cela quand le parent ne veut pas porter plainte, mais vit une détresse intense. Les écarts de conduite liés à l’agressivité envers la famille et la copine peuvent également servir au suivi clinique permettant une meilleure régularisation des émotions négatives et de la décharge émotionnelle.» (p. 184)