Impact des services favorisant la connectivité sociale sur l’émergence de la résilience lors de la transition à l’âge adulte

Impact des services favorisant la connectivité sociale sur l’émergence de la résilience lors de la transition à l’âge adulte

Impact des services favorisant la connectivité sociale sur l’émergence de la résilience lors de la transition à l’âge adulte

Impact des services favorisant la connectivité sociale sur l’émergence de la résilience lors de la transition à l’âge adultes

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Référence bibliographique [20536]

Robert, Marie, Séguin, Monique, Desgranges, Annie et Beauchamp, Guy. 2018. «Impact des services favorisant la connectivité sociale sur l’émergence de la résilience lors de la transition à l’âge adulte». Dans Résilience et culture, culture de la résilience , sous la dir. de Colette Jourdan-Ionescu, Ionescu, Serban, Kimessoukié-Omolomo, Étienne et Julien-Gauthier, Francine, p. 348-359. Québec: Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire (CRIRES).

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’étude consiste à examiner la trajectoire de 15 jeunes vulnérables, […] afin d’observer les changements, au plan de la connectivité sociale, suite aux services d’accompagnement (psychosocial, aide à l’emploi ou retour aux études) reçus d’un organisme communautaire.» (p. 348)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est constitué de 15 jeunes adultes québécois, âgés de 17 à 25 ans, ayant manifesté des comportements suicidaires qui ont nécessité une intervention médicale et/ou une intervention spécialisée. Cet échantillon est issu d’un échantillon plus large, utilisé dans l’étude Trajectoires de services et besoins des jeunes adultes desservis par Vallée-Jeunesse Outaouais, réalisée par les mêmes auteures.

Instruments :
-Questionnaire
-Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse statistique
Analyse de contenu

3. Résumé


Les résultats montrent notamment que la majorité des jeunes vulnérables «est issue de familles dysfonctionnelles où 60 % ont eu au moins un parent souffrant de problèmes de santé mentale (incluant la dépendance/abus de substances), 53 % ont été victimes de maltraitance (négligence, abus physique et/ou sexuel) et 26 % ont connu de graves conflits relationnels avec leurs parents. Les deux tiers ont été retirés de leur milieu familial par le système de services de protection de l’enfance pour être placés en milieu substitut au cours de l’enfance ou au début de l’adolescence. L’état de connectivité familiale de ces jeunes, même une fois adultes, est généralement déficient. Seuls deux participants (13 %) déclarent avoir une relation stable et positive avec leurs parents et être capables de se confier et de discuter de choses personnelles avec eux. La majorité de l’échantillon a une relation distante, sinon conflictuelle avec ses parents […].» (p. 352)