Les personnes âgées sont-elles à l’abri de la violence conjugale?

Les personnes âgées sont-elles à l’abri de la violence conjugale?

Les personnes âgées sont-elles à l’abri de la violence conjugale?

Les personnes âgées sont-elles à l’abri de la violence conjugale?s

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Référence bibliographique [20529]

Israel, Sarita, Couture, Mélanie et Petit, Marie-Pier. 2018. «Les personnes âgées sont-elles à l’abri de la violence conjugale?». Dans Les vieillissements sous la loupe : entre mythes et réalités , sous la dir. de Véronique Billette, Marier, Patrik et Séguin, Anne-Marie, p. 159-166. Québec: Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le présent chapitre vise à déboulonner le mythe selon lequel la violence conjugale s’estompe chez les personnes âgées, en s’attardant particulièrement aux éléments contribuant à son invisibilité.» (p. 159)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


L’analyse révèle que la «violence conjugale ne s’estompe pas avec l’âge. Au sein des couples âgés, elle existe et s’exprime principalement sous forme de violence psychologique, qui n’est pas moins dommageable que les autres formes de violence. Il est aussi possible de voir de l’exploitation financière et de la violence physique, mais dans une moindre mesure. Le contexte de soins (aidant-aidé) favorise également la dégradation de relations déjà conflictuelles ou l’apparition d’une nouvelle dynamique malsaine au sein du couple. Le fait que la violence psychologique est plus difficile à reconnaître que la violence physique rend le dépistage plus ardu. Même les victimes ne sont pas toujours conscientes qu’elles ont eu un parcours de vie marquée par la violence. Les interventions auprès des personnes aînées victimes de violence conjugale ont pour but de promouvoir l’identification de la violence dans leur couple et de ses conséquences, ainsi que le respect de leurs droits fondamentaux de vivre en sécurité sans violence. Elles visent également à maximiser leurs connaissances des possibilités et des ressources offertes pour obtenir du répit si elles sont proches aidantes de leur conjoint, ou encore des recours légaux pour dénoncer la violence subite et entamer des procédures de séparation. Il ne faut pas banaliser les actes de violence, qu’ils soient intentionnels ou non. Le silence cache parfois beaucoup de souffrance.» (p. 164)