L’expérience du deuil chez les personnes âgées : la fréquence rime-t-elle avec l’aisance?

L’expérience du deuil chez les personnes âgées : la fréquence rime-t-elle avec l’aisance?

L’expérience du deuil chez les personnes âgées : la fréquence rime-t-elle avec l’aisance?

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Référence bibliographique [20528]

Bourgeois-Guérin, Valérie, Van Pevenage, Isabelle, Lachance, Jeanne, Blondin, Rock-André et Marquis, Antonin. 2018. «L’expérience du deuil chez les personnes âgées : la fréquence rime-t-elle avec l’aisance?». Dans Les vieillissements sous la loupe : entre mythes et réalités , sous la dir. de Véronique Billette, Marier, Patrik et Séguin, Anne-Marie, p. 213-220. Québec: Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le présent chapitre se veut une occasion nuancer quelques visions du deuil des personnes âgées, et ce, afin de se familiariser avec la complexité de cette expérience et avec les différentes trajectoires que cette dernière peut prendre.» (p. 213)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Dans un contexte social où la mort est taboue et déniée, les endeuillés sont souvent poussés à passer rapidement à autre chose. En outre, lorsque «cette expérience s’ajoute au fait de vieillir, les préjugés et les stéréotypes liés au vieillissement, voire certaines attitudes âgistes peuvent venir s’ajouter à ces visions de la mort et contribuer à ce que le deuil des personnes âgées soit minimisé, ignoré ou tout simplement passé sur silence.» (p. 219) Par ailleurs, si «l’on sait que la mort et les deuils ne se vivent pas de la même manière dans toutes les cultures et les religions, les recherches indiquent que plusieurs autres facteurs tels que le genre ou la situation socioéconomique des personnes endeuillées influencent aussi le vécu du deuil. En effet, l’expérience de veuvage, par exemple, se vit différemment si l’on est un homme ou une femme. D’abord, étant donné les écarts d’espérance de vie, le veuvage concerne d’avantage les femmes. Ensuite, d’autres études ont montré que, lors de l’expérience de la perte du conjoint ou d’une conjointe, les hommes âgés avaient tendance à recevoir davantage de soutien que les femmes de la même tranche d’âge.» (p. 215) La perception du deuil diffère également selon la nature de la relation avec le défunt. Par exemple, les auteures mentionnent que le deuil d’un membre de la famille est plus reconnu par les proches que le deuil d’un ami ou d’une connaissance.