Les journées des Québécoises et Québécois en manque de temps
Les journées des Québécoises et Québécois en manque de temps
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Les journées des Québécoises et Québécois en manque de tempss
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Référence bibliographique [20520]
Gravel, Marie-Andrée. 2018. «Les journées des Québécoises et Québécois en manque de temps ». Données sociodémographiques en bref, vol. 22, no 3, p. 1-9.
Intentions : «[L]a présente analyse s’intéresse [à l’]emploi du temps quotidien [des Québécoises et des Québécois qui se considèrent en manque de temps]. [E]lle examine d’une part le temps consacré aux diverses activités par les individus ayant une sensation importante de manque de temps et par ceux n’ayant aucune perception de ce manque, en établissant une comparaison entre ces deux populations. D’autre part, elle étudie les différences, dans chacun de ces deux groupes, entre la répartition du temps les jours de la semaine et la fin de semaine.» (p. 1)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Les données proviennent de l’Enquête sociale générale (ESG) de 2015, de Statistique Canada, qui porte sur l’emploi du temps de la population candienne âgée de 15 ans et plus. Sur un total de 17 390 répondants, 3 472 proviennent du Québec.
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
Cette étude montre que «[l]a population ressentant une forte pression liée au manque de temps représente environ 14% de l’ensemble de la population québécoise âgée de 15 ans et plus […]. En comparaison avec cette dernière, ce groupe se compose dans une plus large mesure de femmes, de personnes âgées de 25 à 54 ans, de parents – plus particulièrement de parents de jeunes enfants […].» (p. 1) «[T]rois types d’activités ont été étudiés: les tâches domestiques proprement dites (préparation des repas, entretien de la maison, etc.), les soins à un enfant du ménage et le magasinage de biens ou de services. Tandis que le temps consacré quotidiennement aux tâches domestiques et au magasinage est similaire chez les deux populations à l’étude, les soins prodigués aux enfants du ménage mobilisent davantage les individus pressés par le temps […]. Par ailleurs, la proportion de cette population consacrant du temps aux soins aux enfants est significativement supérieure à la part de la population n’étant pas pressée par le temps qui investit du temps dans cette activité […].» (p. 4) «En somme, [on] remarque que la population sous pression en raison d’un manque de temps consacre davantage de temps aux activités dites productives […] et parmi ces dernières, plus particulièrement aux soins aux enfants.» (p. 9)