1. Objectifs

Intentions :
Cette recherche vise à «proposer un modèle théorique décrivant les principales composantes de la transition à la parentalité en contexte d’adoption à l’international [et à] documenter les répercussions de la transition à la parentalité en contexte d’adoption à l’international sur le couple et la sexualité conjugale […].» (p. 37)

Questions/Hypothèses :
L’étude tente de répondre à la question suivante: «[c]omment les couples de parents adoptants effectuent-ils leur transition à la parentalité?» (p. viii)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de six «couples de parents ayant terminé le processus d’adoption à l’international de leur premier enfant depuis au moins un an et au plus sept ans […].» (p. viii) «Le recrutement des participant.es a principalement été fait avec la collaboration de la Fédération des Parents Adoptants du Québec.» (p. 41)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

«Les résultats suggèrent que la transition à la parentalité des couples adoptant un enfant à l’international soit scindée en trois portions, soit la mise en œuvre du projet familial, la gestation virtuelle de l’enfant à venir et la concrétisation de la parentalité. Il est apparu évident que les parents adoptants ont un désir d’enfant marqué qui leur permet de faire face aux obstacles rencontrés lors de la mise en œuvre de leur projet familial. L’investissement aussi important de leur identité de parent, dès son éclosion, mène au déclin de leur identité de conjoint. Ce remodelage des identités de conjoint et de parent est fait selon un principe de vases communicants qui module les satisfactions conjugale sexuelle [sic] des nouveaux parents adoptants. Par ailleurs, contrairement à la plupart des nouveaux parents biologiques, les nouveaux parents adoptants ne peuvent pas compter sur un soutien social suffisant et adéquat lors de leur transition à la parentalité. En s’intéressant spécifiquement aux couples de parents adoptant à l’international, la présente étude permet de réaffirmer qu’il est difficile de transférer les résultats d’études sur la parentalité biologique à la réalité particulièrement des parents adoptant un enfant à l’international en raison de leur réalité propre et des obstacles particuliers auxquels ils font face.» (p. 88)