Migration et classe sociale : trajectoires d’exil de réfugiés syriens réinstallés au Canada

Migration et classe sociale : trajectoires d’exil de réfugiés syriens réinstallés au Canada

Migration et classe sociale : trajectoires d’exil de réfugiés syriens réinstallés au Canada

Migration et classe sociale : trajectoires d’exil de réfugiés syriens réinstallés au Canadas

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Référence bibliographique [20510]

Ouellet, Myriam. 2018. «Migration et classe sociale : trajectoires d’exil de réfugiés syriens réinstallés au Canada». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Département de géographie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif de ce mémoire vise à comprendre comment la classe sociale influence les trajectoires d’exil de réfugiés syriens réinstallés au Canada.» (p. 26)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Deux terrains furent réalisés dans le cadre de [cette] recherche: un premier dans la ville de Québec et un second au Liban [.]» (p. 27) Pour le terrain réalisé à Québec, «vingt familles syriennes réinstallées entre novembre 2015 et décembre 2016, via le Programme des réfugiés pris en charge par le gouvernement, furent rencontrées.» (p. 27)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


L’auteure aborde les différents enjeux concernant l’exil des familles, comme les motifs de départ, le choix du pays d’accueil, les conditions à l’arrivée dans le pays d’accueil (réseau, logement, emploi, santé, les temps libres, l’aide reçue, et la perception de la discrimination), et tente de faire ressortir les différences selon la classe sociale des familles. Par exemple, concernant les motifs de départ, l’auteure constate que les «éléments ayant motivé le départ des différentes familles [suivent] de[s] logiques et de[s] rythmes distinctifs, suivant l’appartenance de ces dernières à l’une ou l’autre des classes établies. Du côté de la classe précarisée, on remarque que pour les familles dont le mari travaillait principalement en Syrie, le départ vers le pays d’accueil suivra habituellement une période transitive marquée par un ralentissement économique pour le ménage. […] Dans le cas des familles de la classe précarisée où le mari travaillait déjà sur une base régulière au Liban, le départ des autres membres, pour y rejoindre le père, surviendra plutôt pour des raisons sécuritaires [...].» (p. 90) Concernant le pays choisi par ces familles et les raisons qui motivent ce choix, les entretiens montrent que «les décisions de la classe précarisée seront, de façon générale, motivées par des raisons pratiques liées à l’accès au travail et aux modalités d’entrée dans le pays.» (p. 93) L’auteure détaille ainsi chaque enjeu de l’exil en fonction des différentes classes sociales des familles.