Taux de fécondité et activité des femmes sur le marché du travail au Québec et en Ontario
Taux de fécondité et activité des femmes sur le marché du travail au Québec et en Ontario
Taux de fécondité et activité des femmes sur le marché du travail au Québec et en Ontario
Taux de fécondité et activité des femmes sur le marché du travail au Québec et en Ontarios
|
Référence bibliographique [20509]
Moyser, Melissa et Milan, Anne Marie. 2018. Taux de fécondité et activité des femmes sur le marché du travail au Québec et en Ontario. Ottawa: Gouvernement du Canada, Ministère de l’Industrie, Statistique Canada.
Intentions : «[D]ans la présente étude, on explore la notion selon laquelle les taux de fécondité et l’activité des femmes sur le marché du travail peuvent être corrélés positivement dans des contextes sociaux où la maternité et le travail rémunéré sont plus compatibles. Ces travaux sont réalisés grâce à un suivi de l’évolution des taux de fécondité et de l’activité des femmes sur le marché du travail pendant 20 ans dans les provinces du Québec et de l’Ontario.» (p. 3)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Les données utilisées par les auteures proviennent de diverses enquêtes réalisées par Statistique Canada. Celles concernant la fertilité sont extraites de la Base de données sur les naissances pour la période de 1926 à 2016. Celles concernant la participation des femmes au marché du travail sont extraites des Enquêtes sur la population active couvrant la période entre 1976 et 2016. Finalement, d’autres données sont extraites des Recensements de la population de 1996, 2006 et 2016.
Instruments : Questionnaires
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
Les résultats révèlent que l’«indice synthétique de fécondité et le taux d’activité des femmes de 15 à 44 ans ont tous deux augmenté au Québec par rapport à l’Ontario. En 2016, l’indice synthétique de fécondité était de 1,59 enfant par femme au Québec, comparativement à 1,46 enfant par femme en Ontario, et le taux d’activité des femmes était de 81 % au Québec, comparativement à 75 % en Ontario. L’augmentation relative de l’indice synthétique de fécondité au Québec est donc survenue durant la même période que l’augmentation relative du taux d’activité des femmes de la province. L’indice synthétique de fécondité plus élevé du Québec reflète essentiellement l’augmentation du nombre de grossesses chez les femmes dans la vingtaine. À son tour, cette tendance reflète, en partie, le fait que les femmes dans la vingtaine sont plus susceptibles de faire partie d’un couple en union libre au Québec qu’en Ontario, en raison de la plus grande acceptation sociale de la vie en union libre comme solution de rechange au mariage au Québec. Les politiques familiales inspirées des pays scandinaves mises en place au Québec à la fin des années 1990 pourraient également avoir entraîné une hausse de la fécondité à un plus jeune âge, dans la mesure où ces politiques réduisent le coût de renonciation associé au fait d’avoir des enfants ou le prix des services de garde d’enfants, ce qui facilite par la suite une meilleure combinaison des rôles de soutien économique et de fournisseurs de soins.» (p. 12-13)