Victime ou pas? : le vécu des proches de personnes ayant commis un crime grave médiatisé
Victime ou pas? : le vécu des proches de personnes ayant commis un crime grave médiatisé
Victime ou pas? : le vécu des proches de personnes ayant commis un crime grave médiatisé
Victime ou pas? : le vécu des proches de personnes ayant commis un crime grave médiatisés
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Référence bibliographique [20500]
Charland-Finaldi, Felicia. 2018. «Victime ou pas? : le vécu des proches de personnes ayant commis un crime grave médiatisé». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, École de criminologie.
Intentions : «Dans le cadre de ce mémoire, [l’auteure s’intéresse] au vécu de proches d’individus ayant commis un crime grave médiatisé. L’objectif général [est] d’explorer le vécu des proches de contrevenants.» (p. ii)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé de «sept proches de personnes ayant commis un crime grave médiatisé au Québec […]. Les participants étaient tous des femmes âgées entre 18 et 78 ans au moment de leur entrevue.» (p. 46)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«L’analyse des résultats [a permis à l’auteure] de révéler qu’il existe un conflit entre la perception des participantes et celle de la société. Ces dernières ont rapporté se sentir associées au criminel et vivre également une perte de contrôle.» (p. ii) «L’ensemble de[s] participantes ont vécu des souffrances par rapport à des crimes commis par leurs proches. [D’ailleurs,] trois participantes rencontrées se sont senties comme des victimes à cause de la proximité avec le contrevenant et aussi de son crime. Selon les dires de ces trois proches, la source de souffrance découlant du sentiment de se sentir victime provient surtout des réactions des autres en lien avec l’association au criminel.» (p. 58) D’autre part, «[l]a médiatisation du délit semble avoir également contribué au sentiment de perte de vie privée engendrant une souffrance importante pour une participante et pour l’ensemble de sa famille. En effet, le rôle des médias sur la souffrance semble tout aussi important pour l’ensemble de la famille du proche en question, qui vit aussi les conséquences collatérales du crime.» (p. 74)