Archivage et transmission des films de famille dans l’environnement numérique
Archivage et transmission des films de famille dans l’environnement numérique
Archivage et transmission des films de famille dans l’environnement numérique
Archivage et transmission des films de famille dans l’environnement numériques
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Référence bibliographique [20498]
Brochu, Sébastien. 2019. «Archivage et transmission des films de famille dans l’environnement numérique». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, École de bibliothéconomie et des sciences de l’information.
Intentions : «Cette recherche vise à mieux appréhender la valeur et les utilisations des films de famille ainsi que les pratiques alternatives mises de l’avant pour les archiver, et à envisager en quoi celles-ci participent au renouvellement des perspectives archivistiques.» (p. i)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’auteur étudie plusieurs institutions culturelles et leurs pratiques d’archivages, dont Bibliothèque et Archives Canada, Paraloeil ou Center for Home Movie. «Les cas étudiés ont été choisis délibérément dans le triple but de privilégier le contexte québécois et canadien, d’assurer une représentativité des initiatives en termes d’étendue et de ressources, et d’analyser diverses manières de faire.» (p. 19) «Les initiatives seront étudiées à travers une analyse de leur site web et de la documentation disponible à leur égard, qui comprend entre autres des documents présentant leur mission et leurs politiques, des articles de revues savantes ou spécialisées à leur sujet, des communications données par leurs responsables, etc.» (p. 19)
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
Par cette étude, l’auteur confirme que «[l]’archivage des films de famille contribue au renouvellement des perspectives archivistiques.» (p. 82) Il soutient que l’objectif «des cinéastes amateurs est d’enregistrer des moments de vie jugés importants, coutumiers et valorisants qui pourront servir à élaborer une mémoire familiale commune, mais aussi à affirmer l’identité de la famille et son appartenance à un groupe et à un milieu de vie [particuliers, notamment en] filmant de simples moments familiaux, comme les repas ou les enfants qui jouent au parc, et en les juxtaposant à des scènes de découverte de l’inconnu. […] En analysant plusieurs films produits dans un même milieu à une même époque, il est possible de déceler des dispositifs et des éléments expressifs récurrents et, partant, de découvrir concrètement avec quoi, de quoi et comment y était créée la mémoire familiale.» (p. 26) Ainsi, ces films «mettent en valeur l’existence même de la famille en montrant tout simplement des individus ordinaires, et non des acteurs professionnels, en train de participer à des activités familiales courantes.» (p. 27) Ils peuvent donc «devenir un véhicule de la mémoire collective pouvant être remobilisé au fil des générations afin d’élaborer et transmettre une conception de la communauté.» (p. 28)