1. Objectifs

Intentions :
Ce chapitre s’inscrit dans le cadre de la recherche doctorale de la première auteure. Il présente l’étude de cas longitudinale d’un enfant ayant vécu la transition d’un centre de la petite enfance (CPE) vers l’école maternelle.

Questions/Hypothèses :
La recherche vise à répondre à la question suivante: «comment la transition d’un CPE vers la maternelle est-elle vécue du point de vue de la mère, de l’éducatrice de CPE, de l’enseignante de maternelle et des éducatrices du SGMS [service de garde en milieu scolaire]?» (p. 123)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«Le groupe de participants est constitué de [la mère de l’enfant], son éducatrice de CPE, son enseignante de maternelle et ses deux éducatrices de SGMS.» (p. 124) «Les données proviennent de dix entretiens individuels et de six documents écrits de communications avec la famille.» (p. 125)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

«[C]ette étude de cas apporte une compréhension approfondie des regards croisés, sur la transition d’un CPE vers la maternelle, d’une mère, d’une éducatrice en CPE, d’une enseignante de maternelle, de deux éducatrices de SGMS d’un même enfant. Elle permet de comprendre comment l’enfant, la famille, les pratiques de transition et le quartier sont construits à travers des récits d’expérience et de réfléchir sur la façon dont cette transition est vécue au Québec.» (p .140) «L’analyse des récits révèle des similitudes et des différences dans le contenu des échanges. En effet, dans chacun des milieux éducatifs, de l’information est transmise par le personnel au sujet de la journée de l’enfant. […] Au CPE, l’éducatrice et la mère rapportent un travail de collaboration visant à soutenir [l’enfant] dans ses comportements et apprentissages, et une continuité des activités entre la maison et le service de garde dans une relation bidirectionnelle. Rien de tel à la maternel. L’analyse montre aussi des différences au niveau des relations de pouvoir et à la construction de l’identité de mère d’enfant en CPE ou d’élève en maternelle.» (p. 136-137) Les auteures rapportent qu’en CPE, il semble y avoir une symétrie dans les rapports entre parents et professionnels, ce qui ne semble pas être le cas en maternelle.