1. Objectifs

Intentions :
«Cette recherche [vise] à rencontrer de jeunes adultes qui ont grandi en contexte de violence psychologique intrafamiliale pour explorer comment les relations dans leur jeunesse ont pu contribuer à l’émergence de leur résilience.» (p. xiv)

Questions/Hypothèses :
«Comment les relations avec des personnes significatives dans leur jeunesse ont-elles contribué au développement de la résilience chez de jeunes adultes ayant grandi en contexte de violence psychologique intrafamiliale?» (p. 27)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«Cette recherche a donné la parole à sept jeunes adultes âgés de 25 à 33 ans et ayant tous grandi en contexte de violence psychologique intrafamiliale sur une période de plus de 10 ans durant leur jeunesse.» (p. 148)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

«Les résultats révèlent que les difficultés vécues par la famille peuvent réduire l’accès à des personnes significatives et teinter l’expérience avec celles-ci, malgré cela ces personnes significatives contribuent au développement psychosocial et identitaire du jeune adulte durant sa jeunesse. La violence psychologique est source de souffrance durant la jeunesse. Briser le silence sur ce vécu est un processus que les jeunes entament durant leur jeunesse et qui est rendu possible grâce au soutien offert par diverses personnes significatives. La violence psychologique intrafamiliale peut perdurer à l’âge adulte et influencer les relations avec la famille nucléaire et avec la famille élargie. Les relations aidantes contribuent au développement de plusieurs capacités durant la jeunesse en contexte de violence psychologique intrafamiliale, qui deviennent une partie intégrante de l’identité du jeune.» (p. xiv) Ainsi, «les relations semblent jouer un rôle important pour l’émergence de la résilience. [Cependant, malgré] l’identité positive, les accomplissements et la fierté de leurs cheminements, il y a une reconnaissance des difficultés héritées de ce passé. Parfois, c’est même le sentiment de faire partie d’une famille qui n’est pas obtenu auprès de la famille et qui doit se construire activement à travers des amitiés et d’autres relations […].» (p. 144-145)