La socialisation scolaire des jeunes autochtones au Québec : l’exemple du cégep de Joliette

La socialisation scolaire des jeunes autochtones au Québec : l’exemple du cégep de Joliette

La socialisation scolaire des jeunes autochtones au Québec : l’exemple du cégep de Joliette

La socialisation scolaire des jeunes autochtones au Québec : l’exemple du cégep de Joliettes

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Référence bibliographique [20451]

Robert-Careau, Flavie. 2019. «La socialisation scolaire des jeunes autochtones au Québec : l’exemple du cégep de Joliette». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Département d’anthropologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«[L]e présent mémoire [tente] de démontrer les rapports qu’entretiennent les jeunes étudiants autochtones avec le système scolaire postsecondaire allochtone.» (p. iii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de six étudiants autochtones ainsi que six employés du personnel du Cégep régional de Lanaudière à Joliette. L’auteure a également effectué de l’observation participante à ce même établissement.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les réflexions présentées dans ce mémoire se basent sur les idées que le système scolaire est toujours empreint d’une hégémonie et d’un eurocentrisme scolaires. Ces éléments influencent inévitablement les savoir-être et les savoir-faire des intervenants collégiaux et contribuent à la création d’un environnement qui laisse difficilement d’espace à la valorisation des personnes et des cultures autochtones. Dès lors, les jeunes doivent naviguer dans cet environnement en adoptant différentes stratégies de valorisation identitaire et de motivation scolaire qui impliquent notamment les aspects de socialisations familiale et scolaire.» (p. iii) Concernant la famille, l’auteure mentionne que «la persévérance scolaire est pour les étudiants du CRLJ un projet familial. Les étudiants s’appuient beaucoup sur le support de leur famille ou de leur communauté, et ce, même dans les cas où la majorité des membres de la famille ont arrêté leurs études avant le niveau postsecondaire. C’est cette influence des personnes significatives qui permet aux étudiants de se sentir appuyés, encouragés et incités à poursuivre leurs études. Ceci est d’ailleurs le facteur principal relevé par les étudiants interrogés. La socialisation familiale est ainsi un aspect primordial dans la motivation scolaire, mais également dans le choix de programme d’études. Pour plusieurs familles et communautés, ces étudiants représentent l’avenir des nations autochtones. Ils portent en eux l’espoir de leur communauté de faire avancer leurs objectifs politiques, économiques, éducationnels ou culturels.» (p. 117)