Les médias sociaux dans le cadre d’une recherche participative en santé auprès des Inuit du Nunavik
Les médias sociaux dans le cadre d’une recherche participative en santé auprès des Inuit du Nunavik
Les médias sociaux dans le cadre d’une recherche participative en santé auprès des Inuit du Nunavik
Les médias sociaux dans le cadre d’une recherche participative en santé auprès des Inuit du Nunaviks
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Référence bibliographique [20446]
Lyonnais, Marie-Claude. 2017. «Les médias sociaux dans le cadre d’une recherche participative en santé auprès des Inuit du Nunavik». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Faculté de médecine sociale et préventive.
Intentions : «Cette étude exploratoire vise à offrir une base d’informations entourant l’utilisation des médias sociaux dans le cadre d’une recherche participative en santé auprès des communautés Inuit du Nunavik.» (p. iii)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé d’une trentaine d’Inuits résidant au Nunavik. Parmi les participants, 14 femmes et 5 hommes sont des leaders communautaires et 4 femmes et 7 hommes sont des membres de la communauté. De plus, le «contenu de six groupes et deux pages Facebook ont fait l’objet d’une analyse thématique pour mieux comprendre l’usage fait par les Nunavimmiut des médias sociaux […].» (p. iii)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
Les résultats montrent que les médias sociaux «sont devenus une voie de communication incontournable dans les communautés, et s’il s’agit d’une voix d’expression principalement pour la jeunesse, les plus âgés se penchent de plus en plus sur ces plateformes, ce qui permet de joindre une large proportion des communautés.» (p. 137) «Au Nunavik, la notion de famille est large, et la plupart des gens sont interreliés entre eux. […] Les déplacements sont limités, en raison de l’absence d’un réseau routier et du coût important des vols d’avion, obligeant les Nunavimmiut à utiliser des moyens originaux pour garder contact. [Dans ce contexte, Facebook permet] de conserver les liens avec les membres de sa propre communauté, une transition du modèle conventionnel Inuit consistant à tisser ces liens par les visites et les rencontres. […] Facebook joue, pour plusieurs, un rôle de ligand communautaire […].» (p. 120) De plus, au Nunavik, les «réseaux de partage d’aliments sont des pratiques communes pour combler le manque de ressources alimentaires […], et les résultats de cette recherche démontrent que ces réseaux de partage s’étendent à la sphère virtuelle, tant du niveau de l’offre que de la demande. Plutôt que de se tourner vers sa famille élargie, des enfants de personnes âgées font [dorénavant] ces demandes à travers Facebook pour obtenir des aliments traditionnels.» (p. 123)