Initiatives et adaptations algonquines au XIXe siècle

Initiatives et adaptations algonquines au XIXe siècle

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Initiatives et adaptations algonquines au XIXe siècles

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Référence bibliographique [20441]

Inksetter, Leila. 2017. Initiatives et adaptations algonquines au XIXe siècle. Québec: Septentrion.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Dans cet ouvrage, l’auteure s’intéresse à «l’histoire de l’organisation sociale algonquine au XIXe siècle […].» (p. 15) Elle y montre «comment les Algonquins ont utilisé et intégré des institutions qui leur étaient externes au départ (comme le catholicisme ou le mode de scrutin) pour répondre à des préoccupations qui leur étaient propres.» (quatrième de couverture)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Le corpus documentaire mobilisé par l’auteure est entre autre composé de «journaux de poste [qui] indiquent les allées et venues des Algonquins autour du poste de traite.» (p. 17) Il contient également des informations tirées des registres des missionnaires et des livres de comptes tenus par des marchands. De plus, l’auteure a consulté les travaux anthropologiques et plusieurs «récits recueillis dans les communautés contemporaines sur le passé ou encore rapportés par les premiers anthropologues […]. [Finalement, des] données archéologiques, photographiques et cartographiques complètent enfin le portrait.» (p. 19)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Réflexion critique

3. Résumé


«Le XIXe siècle est une période de grands changements pour les Algonquins septentrionaux qui, en l’espace de quelques décennies, subissent l’arrivée de missionnaires catholiques, le développement de la foresterie, la colonisation eurocanadienne et l’intervention de l’État.» (quatrième de couverture) Concernant la famille, la «combinaison des sources documentaires et archéologiques renvoie l’image qu’au début du XIXe siècle, les familles algonquines étaient surtout autonomes, vivant le plus clair de leur temps sur leurs territoires de chasses familiaux. [Ainsi, sur] le plan de l’organisation sociale, c’est surtout l’importance des groupes familiaux qui semble avoir été déterminante. C’est ce critère qui dictait l’occupation territoriale sur les territoires de chasse par exemple.» (p. 114-115) L’analyse illustre ensuite qu’à la suite de l’arrivée des commerçants de fourrure, les «femmes algonquines semblent avoir recherché les hommes associés aux postes de traite comme compagnons pour des raisons […] qui pourraient être associées à des avantages potentiels que procuraient ces mariages à l’épouse et à sa famille élargie.» (p. 181) Dans l’ensemble, cet ouvrage historique permet de constater que sur «le plan de l’organisation sociale, on observe le passage d’une organisation très fluide, reposant surtout sur la famille étendue, à une organisation plus fixe où une appartenance à une structure sociale collective, la bande, était davantage affichée.» (p. 14)