Femmes vivant avec le VIH au Québec : comment le diagnostic engendre l’initiation d’une reprise de pouvoir sur sa sexualité
Femmes vivant avec le VIH au Québec : comment le diagnostic engendre l’initiation d’une reprise de pouvoir sur sa sexualité
Femmes vivant avec le VIH au Québec : comment le diagnostic engendre l’initiation d’une reprise de pouvoir sur sa sexualité
Femmes vivant avec le VIH au Québec : comment le diagnostic engendre l’initiation d’une reprise de pouvoir sur sa sexualités
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Référence bibliographique [20439]
Gauthier-Paquette, Léna. 2018. «Femmes vivant avec le VIH au Québec : comment le diagnostic engendre l’initiation d’une reprise de pouvoir sur sa sexualité». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de sexologie.
Intentions : «Cette étude s’intéresse […] au processus d’empowerment (prise de pouvoir) vécu par les FVVIH [femmes qui vivent avec le virus de l’immunodéficience humaine] aux plans affectif et sexuel de leur vie.» (p. xii)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé de neuf FVVIH de la grande région de Montréal et des régions, âgées de 43 à 62 ans. Les données sont issues du programme Plurielles réalisé par la Chaire de recherche du Canada en éducation à la santé.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
Le discours des FVVIH révèle notamment qu’elles perçoivent désormais la recherche de partenaire comme secondaire. D’ailleurs, «[s]ix participantes rapportent vouloir reléguer la recherche d’un partenaire au second plan dans leur vie. En effet, trois d’entre elles disent ne plus ressentir le besoin d’être en couple et une d’entre elle mentionne explicitement avoir fait le choix d’être abstinente. [De plus, deux] participantes parlent du sentiment de liberté que procure le célibat. Elles mentionnent apprécier ne pas avoir à se rapporter à quelqu’un et disent ressentir le besoin de profiter de leur autonomie. Elles ajoutent qu’elles ne changeraient pas leur statut conjugal. Certaines d’entre elles mentionnent aussi ne pas être prête à s’attacher émotionnellement à un partenaire. [Finalement, quatre] participantes racontent se sentir comblées au plan affectif par leurs relations familiales et par les relations qu’elles ont développées à l’organisme de soutien qu’elles fréquentent. Elles soulignent aussi le fait que d’être en amour avec un partenaire n’est pas absolument nécessaire pour se sentir comblée au plan affectif.» (p. 93)