Jeunes amours aux âges avancés : exploration de la mise en couple chez les sexagénaires
Jeunes amours aux âges avancés : exploration de la mise en couple chez les sexagénaires
Jeunes amours aux âges avancés : exploration de la mise en couple chez les sexagénaires
Jeunes amours aux âges avancés : exploration de la mise en couple chez les sexagénairess
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Référence bibliographique [20433]
Dauphinais, Chloé. 2018. «Jeunes amours aux âges avancés : exploration de la mise en couple chez les sexagénaires». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de sociologie.
Intentions : «Ce mémoire porte sur le vécu des personnes ayant formé un nouveau couple lorsqu’âgées dans la soixantaine. Il a pour objectifs de: 1) décrire ces trajectoires conjugales de remise en couple; 2) comprendre quel sens ces partenaires donnent à leur relation; 3) explorer les rapports de genre qui s’y vivent.» (p. i)
Questions/Hypothèses : La question ayant guidée la recherche est la suivante: «[c]omment se vivent et s’expriment les rencontres et la quotidienneté de couples hétérosexuels en union libre lorsque ceux-ci se sont formés dans la soixantaine?» (p. 60)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Dix entrevues «ont été réalisés auprès de partenaires dont les couples se sont formés lorsqu’ils et elles étaient âgé·e·s entre 61 et 68 ans.» (p. i)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Les résultats montrent que contrairement à certains préjugés âgistes, les partenaires décrivent leur relation comme étant portée par des sentiments amoureux, parfois très intenses. Certes, les représentations sociales et les normes liées à l’âge teintent la description que font les participant·e·s de leurs récits conjugaux, mais cela ne signifie pas pour autant qu’ils et elles les endossent. Ces relations ont le potentiel d’être délivrées de certaines pressions sociales et d’être apaisées par les expériences du passé, mais ont néanmoins la contrainte d’allier deux mondes qui se sont construits séparément.» (p. i) Concernant les normes de genre, celles-ci «ne sont pas nécessairement endossées ni totalement rejetées par les individus. La phase de la vie dans laquelle les participant·e·s vivent leurs relations conjugales semble permettre une plus grande fluidité dans les rapports de genre au sein des couples. La vieillesse, comme période du parcours de vie, apparait être pour les hommes et les femmes rencontré·e·s propice à des rapports plus égalitaires. Devenus moins opposés, les rôles sociaux genrés peuvent être redéfinis, […]. En étant délivré de certaines attentes sociales très genrées associées à “l’âge adulte”, les couples semblent avoir moins de pression à ce sujet.» (p. 147)