Un modèle d’économie sociale mixte : la dynamique des services sociaux à l’enfance dans la ville de Québec, 1850-1950
Un modèle d’économie sociale mixte : la dynamique des services sociaux à l’enfance dans la ville de Québec, 1850-1950
Un modèle d’économie sociale mixte : la dynamique des services sociaux à l’enfance dans la ville de Québec, 1850-1950
Un modèle d’économie sociale mixte : la dynamique des services sociaux à l’enfance dans la ville de Québec, 1850-1950s
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Référence bibliographique [2043]
Daigle, Johanne et Gilbert, Dale. 2008. «Un modèle d’économie sociale mixte : la dynamique des services sociaux à l’enfance dans la ville de Québec, 1850-1950 ». Recherches Sociographiques, vol. 49, no 1, p. 113-147.
Intentions : «Le présent article vise à décrire la nébuleuse que forment les services sociaux à l’enfance dans la ville de Québec [entre 1850 et 1950] en regard des types de services offerts.» (p.116)
Questions/Hypothèses : «[...] [C]omment se conjuguent les services offerts et les impératifs d’une prise en compte des réalités des milieux sociaux concernés dans l’espace urbain de Québec entre 1850 et 1950? Que peuvent nous apprendre les services à l’enfance à propos des transformations urbaines spécifiques de la ville? Les pistes offertes par l’historiographie amènent à faire l’hypothèse que ceux-ci ont représenté diverses configurations en regard desquelles les besoins aigus des familles de Québec ont forcé l’adaptation de certains services disponibles pour résoudre une kyrielle de problèmes.» (pp.116-117)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses : monographies, archives d’institutions religieuses, municipales et nationales.
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
«Les services sociaux à l’enfance, une dimension essentielle de l’organisation sociale, recouvrent pour les années 1850-1950 des lignes de démarcation liées à l’âge, au sexe, à la classe, à la confession religieuse et à l’ethnicité. À Québec, le développement d’une ’nébuleuse’ de services d’assistance, modelée sur le tissu urbain, suggère des combinaisons inextricables, tant des acteurs que des ’clientèles’ ou des filières d’intervention suivant les situations, l’urgence des besoins et les possibilités offertes. En étudiant ce modèle d’’économie sociale mixte’ à travers trois réseaux : orphelinats et crèches, écoles de réforme et d’industrie et Gouttes de lait, l’article avance que les autorités municipales ne se sont guère empressées à intervenir parce qu’il existait déjà une kyrielle de services institutionnels et privés, qui en sont venus à quadriller les quartiers populeux de la ville pour répondre aux besoins les plus impérieux. Cette toile pourrait expliquer la persistance à Québec d’un modèle d’assistance ’personnalisée’.» (p.113)