Espoirs à l’épreuve de la souffrance : paroles d’hommes autochtones sur la violence conjugale et familiale

Espoirs à l’épreuve de la souffrance : paroles d’hommes autochtones sur la violence conjugale et familiale

Espoirs à l’épreuve de la souffrance : paroles d’hommes autochtones sur la violence conjugale et familiale

Espoirs à l’épreuve de la souffrance : paroles d’hommes autochtones sur la violence conjugale et familiales

| Ajouter

Référence bibliographique [20426]

Brassard, Renée et Spielvogel, Myriam. 2018. Espoirs à l’épreuve de la souffrance : paroles d’hommes autochtones sur la violence conjugale et familiale. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le présent ouvrage aborde la violence familiale et conjugale en milieu autochtone dans ses dimensions systémique et historique, essentielles à la compréhension de ce phénomène si étroitement lié aux effets dévastateurs de la colonisation et des politiques assimilatrices réservées aux Autochtones du Canada.» (quatrième de couverture)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Les 33 hommes autochtones sélectionnés pour participer aux entretiens se répartissent de la façon suivante: 9 Atikamekw, 6 Cris, 7 Innus et 11 Inuits.» (p. 9)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«En dépit de la dure réalité qu’ils décrivent, leurs propos nous aident à mieux comprendre comment les séquelles du passé continuent d’affecter la vie de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants autochtones. Surtout, cette libération de la parole se double d’une volonté réelle d’aller de l’avant et de retrouver la confiance et l’harmonie au sein de leur couple, de leur famille et de leur communauté. C’est cet espoir que révèlent cinq parcours inspirants d’hommes qui, tout en surmontant la honte et la culpabilité, ont entamé un processus de guérison qui leur a permis de rompre avec la violence.» (quatrième de couverture) «Comme nos répondants, nous pensons qu’il importe de mettre au point une stratégie de guérison, dans un effort collectif pour briser les habitudes de violence qui portent de graves préjudices aux populations autochtones du Québec. Pour ce faire, une approche globale (holistique) multidimensionnelle, ancrée dans la collectivité (communauté autochtone ou milieu urbain), les valeurs et les modes de fonctionnement des personnes autochtones doit être privilégiée. […] De manière générale, une intervention en accord avec les valeurs autochtones tendra également à accompagner les personnes dans leur recherche de l’harmonie au sein de la cellule familiale plutôt que de les orienter vers la rupture conjugale et la séparation des familles.» (p. 150)