Qui sont les jeunes adultes adoptant des conduites sursexualisées? Profil sociodémographique et difficultés sexuelles

Qui sont les jeunes adultes adoptant des conduites sursexualisées? Profil sociodémographique et difficultés sexuelles

Qui sont les jeunes adultes adoptant des conduites sursexualisées? Profil sociodémographique et difficultés sexuelles

Qui sont les jeunes adultes adoptant des conduites sursexualisées? Profil sociodémographique et difficultés sexuelless

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Référence bibliographique [20418]

Brassard, Audrey, Lachapelle, Élise, Bourassa, Mélanie et De Pierrepont, Catherine. 2018. «Qui sont les jeunes adultes adoptant des conduites sursexualisées? Profil sociodémographique et difficultés sexuelles ». Service Social, vol. 64, no 1, p. 15-29.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette étude explore les caractéristiques sociodémographiques et les difficultés sexuelles des jeunes adultes adoptant des conduites sursexualisées.» (p. 15)

Questions/Hypothèses :
«Il est attendu que l’objectification de soi et le surinvestissement de l’apparence soient liés positivement à la présence de difficultés sexuelles (Hypothèse 1), mais que le discours sexualisé y soit lié négativement (Hypothèse 2).» (p. 19)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Un échantillon de 1275 jeunes adultes canadiens francophones âgés de 18 à 30 ans (M = 21,31; ÉT = 3,18) et sexuellement actifs a été recruté par le biais de courriels transmis aux étudiants universitaires et de publicités sur les réseaux sociaux. Parmi eux, 982 sont des femmes (77,0 %) et 293 sont des hommes (23,0 %).» (p. 19)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Les résultats […] ont révélé que le genre, le genre du partenaire, le statut conjugal, le niveau de scolarité ainsi que l’existence d’une expérience d’agression sexuelle dans l’enfance constituent des facteurs permettant de distinguer les jeunes adultes quant à leur degré d’adoption des attitudes et conduites sursexualisées. […] Un premier constat en ce qui a trait aux différences liées au genre est que les jeunes femmes adultes rapportent davantage de surinvestissement de l’apparence sexualisée et de sens intime accordé à la sexualité que les hommes. […] Une seconde observation en rapport avec le genre est que les adultes en couple avec un partenaire de même genre ont rapporté davantage de discours sexualisé, d’attitude séductrice et de sexualité axée sur la performance que les adultes en relation avec un partenaire de genre opposé.» (p. 22) En outre, «les résultats de cette étude montrent que les adultes ayant des fréquentations non exclusives tendent à adopter toutes les conduites sursexualisées dans une plus grande mesure que les adultes célibataires ou en relation de couple. En effet, ils surinvestissent davantage leur apparence que les adultes mariés ou conjoints de fait. Ils rapportent aussi les scores les plus élevés d’objectification, de discours sexualisé, de séduction et de sexualité axée sur la performance, bien qu’ils ne diffèrent pas des adultes mariés sur ce dernier aspect.» (p. 23)