1. Objectifs

Intentions :
Cette recherche s’intéresse aux «facteurs territoriaux ayant une incidence sur les parcours scolaires des jeunes […].» (p. 39) Les auteurs visaient «l’atteinte de deux objectifs. Le premier consistait à vérifier si certains facteurs individuels et familiaux déjà connus liés à la diplomation des jeunes québécois du secondaire peuvent être confirmés par des analyses sociogéographiques reposant sur des modèles multivariées menées à partir de compilations effectuées à l’échelle des territoires. […] Le second objectif visait à explorer l’incidence de nouveaux indicateurs territoriaux sur la dynamique de la diplomation au secondaire.» (p. 54)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Cet article «se fonde sur des analyses multivariées conduites à partir de différentes composantes du territoire que [les auteurs soupçonnent] associées à la persévérance et à la réussite scolaires. Les choix méthodologiques effectués dans le cadre de la présente étude sont explicités en distinguant la variable dépendante à l’étude, l’échelle territoriale privilégiée, les composantes territoriales et les variables indépendantes explorées, les analyses statistiques effectuées, ainsi que la correction des problèmes d’autocorrélation spatiale.» (p. 41)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

Cette étude met «en évidence l’apport de l’approche territoriale comme cadre d’analyse de la problématique de la persévérance et de la réussite scolaires.» (p. 54) À la suite de l’analyse de plusieurs composantes territoriales, cette recherche montre que la «présence d’une plus forte proportion de familles monoparentales est associée à une plus faible diplomation des jeunes […]. À conditions socioéconomiques similaires, les contraintes organisationnelles auxquelles doivent faire face les chefs de familles monoparentales limitent leur implication dans la vie scolaire de leurs enfants, ce qui se répercute sur la persévérance et la réussite scolaires de ceux-ci. En effet, les parents de familles monoparentales sont moins souvent membres d’un comité de parents d’élèves, consacrent moins de temps au suivi des devoirs, et discutent moins avec leurs enfants de leurs aspirations scolaires et professionnelles […].» (p. 50-51) Sinon, les auteurs soutiennent que le «facteur ethnoculturel le plus fortement associé à la diplomation des jeunes au secondaire, et ce de façon positive, est la proportion d’immigrants de première génération […]. Les jeunes immigrants de première génération réussissent nettement mieux que ce que leurs caractéristiques personnelles, sociales et économiques de départ laissaient présager, ce qui peut s’expliquer par la résilience dont ils font preuve, par la motivation qui les anime et par l’importance que leurs parents accordent à l’éducation […].» (p. 51)