Au croisement du genre et de la parentalité : le plafond de mère chez les femmes qualifiées
Au croisement du genre et de la parentalité : le plafond de mère chez les femmes qualifiées
Au croisement du genre et de la parentalité : le plafond de mère chez les femmes qualifiées
Au croisement du genre et de la parentalité : le plafond de mère chez les femmes qualifiéess
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Référence bibliographique [20402]
Genin, Émilie. 2017. «Au croisement du genre et de la parentalité : le plafond de mère chez les femmes qualifiées ». Cahiers de recherche sociologique, no 63, p. 25-42.
Intentions : «L’objectif de cet article est de mettre en lumière et d’illustrer certains des mécanismes par lesquels se construit le plafond de mère chez les femmes qualifiées au Québec.» (p. 26)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’auteure a «utilisé des données qualitatives secondaires tirées de précédents travaux.» (p. 32) Le premier échantillon est composé de 21 «professionnels (6 hommes et 15 femmes) dans la région métropolitaine de Montréal. Les participants étaient âgés de 27 à 58 ans, et 11 d’entre eux avaient des enfants (de poupons à adultes).» (p. 33) Le second échantillon est composé de 25 femmes montréalaises. Les participantes étaient âgées de 25 à 66 ans et les deux tiers avaient des enfants.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
À la lumière des résultats, l’auteure mentionne notamment que «[l]e plafond de mère se forme bien avant l’arrivée des enfants à travers l’anticipation de la maternité. Les participants reproduisent une répartition traditionnelle des rôles entre les hommes et les femmes, où l’homme est le pourvoyeur principal de ressources et la femme la pourvoyeuse principale de soins. On observe cette reproduction de la répartition inégalitaire du travail rémunéré et parental chez les participants à travers des comportements et des croyances teintés de stéréotypes de genre.» (p. 41) On peut également y lire que, «[c]onscientes des difficultés de conciliation emploi-famille auxquelles elles risquent de se heurter, les participantes désireuses de faire carrière tendent à retarder l’âge de la maternité. [D’ailleurs, aucune] participante rencontrée n’a mentionné renoncer à avoir des enfants pour prioriser sa carrière, ce qui tend à confirmer l’idée que l’époque où elles devaient faire un choix entre carrière et maternité est révolue. Cela étant, chez les participantes montrant le plus d’ambitions professionnelles, les grossesses sont soigneusement planifiées afin d’entraver le moins possible leur carrière.» (p. 41)