Évaluation du programme de prévention de la sexualisation précoce « On est encore des enfants! » destiné à des enfants âgés de 10 à 12 ans

Évaluation du programme de prévention de la sexualisation précoce « On est encore des enfants! » destiné à des enfants âgés de 10 à 12 ans

Évaluation du programme de prévention de la sexualisation précoce « On est encore des enfants! » destiné à des enfants âgés de 10 à 12 ans

Évaluation du programme de prévention de la sexualisation précoce « On est encore des enfants! » destiné à des enfants âgés de 10 à 12 anss

| Ajouter

Référence bibliographique [20386]

Dussault, Éliane. 2018. «Évaluation du programme de prévention de la sexualisation précoce « On est encore des enfants! » destiné à des enfants âgés de 10 à 12 ans». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de sexologie.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette étude vise à évaluer les effets à court terme d’un programme de prévention de la sexualisation précoce intitulé “On est encore des enfants!”, étant destiné à des enfants âgés de 10 à 12 ans.» (p. xiii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«La collecte de données a été effectuée auprès de 77 enfants de 5e et 6e années de la Commission scolaire du Val-des-Cerfs, située en Montérégie Est [ainsi que leurs deux enseignantes].» (p. xiii)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Les principaux résultats de l’évaluation du programme [montrent] qu’il a un grand effet au niveau de l’acquisition de connaissances à court terme chez les enfants, tant en 5e qu’en 6e année. En ce qui concerne l’avis des parents sur la consommation des médias, l’auteure mentionne que «[s]elon une faible minorité d’enfants, les parents ne sont pas d’accord avec leurs choix d’émissions de télévision […] ou ne savent pas quelles émissions ces derniers écoutent […]. Très peu d’enfants disent que leurs parents sont en désaccord avec les choix de jeux vidéo qu’ils utilisent […] ou que ces derniers ne savent pas à quoi ils jouent […]. Quelques enfants affirment que leurs parents ne savent pas quels sites Internet ils visitent […], tandis qu’un faible pourcentage d’entre eux rapporte que les parents ne savent pas quels réseaux sociaux ils utilisent […] ou que ceux-ci sont en désaccord avec les choix de réseaux sociaux des enfants […].» (p. 102) Les résultats montrent également que «l’exposition involontaire à la pornographie provoquerait un malaise ou du stress chez plusieurs enfants. Certains d’entre eux ayant peur des répréhensions de leurs parents lorsqu’ils sont exposés à ce type d’images […], les enfants ont rapporté, à l’issue de l’activité, retenir l’importance de parler à un adulte de confiance s’ils étaient exposés à du contenu pornographique en ligne, en plus de ne pas devoir avoir peur de se faire disputer pour avoir parlé de cela à un adulte de confiance.» (p. 127)