Femmes, prisons et quotidienneté : feuilletons ethnographiques
Femmes, prisons et quotidienneté : feuilletons ethnographiques
Femmes, prisons et quotidienneté : feuilletons ethnographiques
Femmes, prisons et quotidienneté : feuilletons ethnographiques s
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Référence bibliographique [20382]
Coulombe, Sophie. 2018. «Femmes, prisons et quotidienneté : feuilletons ethnographiques ». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de sociologie.
Intentions : «Ce mémoire est une incursion en milieu carcéral provincial féminin dont l’objectif premier est de délinéer les formes de la vie quotidienne des femmes incarcérées par le biais d’une ethnographie.» (p. i)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «L’échantillon est composé de six femmes incarcérées dans une prison provinciale.» (p. 36) L’auteure a également fait 70 heures d’observation participante ainsi qu’une vingtaine d’heures d’observation non participante dans deux établissements carcéraux du Québec.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
Dans le quatrième chapitre, l’auteure consacre une section aux différents enjeux qui entourent la question de la maternité en prison. À la lumière des résultats, l’auteure mentionne que «[l]es deux tiers des femmes incarcérées sont mères, monoparentales pour la plupart. […] À l’établissement provincial au cœur de cette étude, il existe un programme mère-enfant offert par un organisme communautaire s’efforçant de maintenir les liens familiaux entre les enfants et leurs mères. Lors de certaines fêtes, environ six à huit fois dans l’année, l’organisme met en place des visites au gymnase de la prison.» (p. 64) Elle mentionne toutefois qu’il «s’agit d’un programme dont toutes les femmes ne peuvent bénéficier: la coordonnatrice, qui travaille comme quatre, est seule à venir visiter les mères en prison de manière hebdomadaire. Elle tente de répondre à leurs nombreuses demandes. Aussi, certaines femmes se refusent ce “privilège” parce que la prison n’est pas un lieu pour accueillir les enfants ou encore parce que la difficulté de les revoir partir sans elle n’est que trop difficile.» (p. 64-65)