Service domestique : le point de vue des employeures sur les employées, leur travail et la relation de service
Service domestique : le point de vue des employeures sur les employées, leur travail et la relation de service
Service domestique : le point de vue des employeures sur les employées, leur travail et la relation de service
Service domestique : le point de vue des employeures sur les employées, leur travail et la relation de services
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Référence bibliographique [20379]
Bertelle, Émilie. 2018. «Service domestique : le point de vue des employeures sur les employées, leur travail et la relation de service». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de sociologie.
Intentions : «Ce mémoire propose de questionner la répartition et la hiérarchisation des tâches dans le cadre privé et sexué qu’est le domicile, ainsi que leur délégation à une personne étrangère à la famille.» (p. iv)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé de neuf personnes, un homme et huit femmes, résidants sur l’île de Montréal et ayant actuellement recours ou ayant déjà eu recours à une employée domestique.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
Concernant la famille, les résultats montrent notamment «que la perception des tâches ménagères [a] une corrélation directe avec l’environnement dans lequel [les] répondantes ont grandi et avec la façon dont leurs propres parents (les mères surtout il semblerait) les appréhendaient. [L’auteure a] remarqué alors soit une volonté de se détacher du modèle familial, que ce soit pour [les] répondantes qui ont grandi dans des environnements dans lesquels la propreté n’était pas une priorité ou à l’inverse pour [la] répondante qui a grandi avec une mère particulièrement maniaque, soit une volonté de reproduire le schéma parental et de déléguer le ménage comme les parents par le passé pouvaient le faire.» (p. 112) Concernant la question de «comprendre les raisons du recours à des employées domestiques et la façon dont cette relation [est appréhendée, l’auteure mentionne que certaines des] répondantes ont tiré un trait sur le fait de faire leur ménage elles-mêmes, tandis que d’autres ont fait appel à une aide extérieure car les tâches n’étaient pas réparties dans leur domicile ou par manque de temps. Pour certaines, il s’agit d’un luxe quand pour d’autres, il s’agit d’une aide nécessaire pour pouvoir allier maternité, vie personnelle et vie professionnelle.» (p. 113)