Personnes âgées atteintes de trouble neurocognitif : vécu des proches aidants lorsque le besoin de protection juridique est envisagé
Personnes âgées atteintes de trouble neurocognitif : vécu des proches aidants lorsque le besoin de protection juridique est envisagé
Personnes âgées atteintes de trouble neurocognitif : vécu des proches aidants lorsque le besoin de protection juridique est envisagé
Personnes âgées atteintes de trouble neurocognitif : vécu des proches aidants lorsque le besoin de protection juridique est envisagés
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Référence bibliographique [20356]
Giroux, Dominique et Carignan, Maude. 2018. «Personnes âgées atteintes de trouble neurocognitif : vécu des proches aidants lorsque le besoin de protection juridique est envisagé ». Enfances, Familles, Générations, no 29, p. 1-17.
Intentions : Cette étude a pour but de «documenter la perspective des aînés et de leurs proches aidants sur: […] les enjeux soulevés par un questionnement sur l’inaptitude d’un aîné en perte d’autonomie; […] les difficultés posées par un tel questionnement [et] les attentes par rapport au processus d’évaluation et aux éléments à considérer lors de la prise de décision par les intervenants de la santé et des services sociaux.» (p. 4)
Questions/Hypothèses : Les auteures tentent de répondre à la question suivante: «comment les professionnels de la santé et des services sociaux peuvent-ils mieux soutenir et accompagner les personnes atteintes de troubles neurocognitifs et leurs proches aidants lors de l’évaluation du besoin de protection juridique de ces dernières?» (p. 3)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Pour cette étude, les auteures ont dirigé cinq groupes de discussions «auprès de trois catégories de participants (personnes aînées, proches aidants, intervenants) dans deux régions du Québec, soit trois à Québec et deux à Montréal, pour un total de 26 participants.» (p. 4)
Instruments : Guide d’entretien de groupe
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
Il ressort des résultats «que le moment du questionnement sur l’inaptitude et celui de la mise en œuvre du processus d’évaluation sont chargés émotivement pour la famille, les proches et la personne en perte d’autonomie.» (p. 6) D’ailleurs «les proches aidants [sont] pour la plupart dans un état de fait de plus en plus précarisant [et] sont souvent mal préparés pour ce rôle. L’importance de mieux les en informer prend alors tout son sens. En définitive, la difficulté à identifier le bon moment pour amorcer l’évaluation de l’inaptitude, la méconnaissance de l’ensemble des démarches à entreprendre, et la peur de causer un préjudice à la personne (en la privant forcément de l’exercice de ses droits) sont les principales difficultés identifiées par les participants à cette étude. Les professionnels de la santé et des services sociaux doivent donc être sensibilisés à ces aspects de la réalité des proches aidants de personnes ayant un diagnostic de trouble neurocognitif. Alors, ils pourront mieux les outiller pour faire face à la maladie et à la perte d’autonomie. Cela pourra non seulement contribuer à diminuer leur fardeau, mais aussi leur permettre de réagir de manière plus proactive à l’évolution de la maladie, réduisant les risques de préjudice.» (p. 14)