Le '' Right to Request Flexible Working '' : un outil favorable aux employés proches aidants?
Le '' Right to Request Flexible Working '' : un outil favorable aux employés proches aidants?
Le '' Right to Request Flexible Working '' : un outil favorable aux employés proches aidants?
Le '' Right to Request Flexible Working '' : un outil favorable aux employés proches aidants?s
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Référence bibliographique [20349]
Nogues, Sarah et Tremblay, Diane-Gabrielle. 2016. «Le '' Right to Request Flexible Working '' : un outil favorable aux employés proches aidants? ». Analyse de politiques / Canadian Public Policy, vol. 42, no 4, p. 442-455.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : Cet article a comme objectif d’analyser les effets du «Right to request flexible working (RTR)» qui est considéré comme un instrument de changement social dans les milieux de travail.
Questions/Hypothèses : Les auteures tentent de répondre à la question suivante: «le RTR a-t-il contribué à donner plus de voix aux employés ayant besoin d’accommodement, notamment les proches aidants dont la situation reste méconnue et qui font face à de fortes tensions dans leur sphère privée, ou a-t-il au contraire accentué le modèle du “travailleur idéal”?» (p. 447)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
La revue de la littérature «montre que, malgré de nombreuses critiques, le RTR a dans une certaine mesure encouragé les grandes entreprises qui, étant donné leur culture, étaient déjà favorables à la conciliation travail-famille à l’être encore davantage pour devenir des employeurs de choix en offrant de bonnes conditions à leurs employés […]. En raison de leur taille, ces entreprises sont davantage sensibles à leur image publique, et elles ont certainement une plus grande marge de manœuvre en ce qui a trait à leur budget, ce qui les rend davantage réceptives aux pressions institutionnelles […].» (p. 450) De plus, le «discours de la majorité des gestionnaires semblait s’appuyer sur le postulat que les employés devaient “mériter” un aménagement de leurs conditions de travail en redoublant de performance et en accomplissant plus de tâches que celles qu’on leur demande de faire, ce qu’a aussi montré une étude québécoise qui concluait que, pour plusieurs, un accommodement était davantage une “faveur” que l’on pouvait accorder à des employés proches aidants plutôt qu’un droit […]. Or, dans une étude antérieure, [les auteurs] avaient montré que la perception de ces attentes implicites […] pouvait constituer une source de tension pour les employés ayant des responsabilités familiales.» (p. 446-447)