Concilier emploi et soins à un proche dépendant : du soutien organisationnel et personnel au soutien communautaire

Concilier emploi et soins à un proche dépendant : du soutien organisationnel et personnel au soutien communautaire

Concilier emploi et soins à un proche dépendant : du soutien organisationnel et personnel au soutien communautaire

Concilier emploi et soins à un proche dépendant : du soutien organisationnel et personnel au soutien communautaires

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Référence bibliographique [20343]

Nogues, Sarah. 2018. «Concilier emploi et soins à un proche dépendant : du soutien organisationnel et personnel au soutien communautaire». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, École des sciences de la gestion.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce mémoire tente d’identifier «les diverses sources et formes de soutien affectant la capacité des proches aidants à concilier emploi et soins à un proche dépendant.» (p. iv)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure a «mené 23 entrevues […] auprès de proches aidants en emploi ou ayant combiné emploi et soins par le passé. [Elle est] également allée à la rencontre de représentants d’organismes communautaires dont la mission était au moins en partie dédiée au soutien aux proches aidants (N=12) […].» (p. iv)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Cette recherche contribue à la définition de la conciliation emploi-famille-soin en la définissant «comme “un effort de répondre aux attentes négociées et partagées entre un individu et les parties prenantes quant aux rôles joués dans le cadre de son emploi et de la prise en charge d’un proche dépendant, auxquelles s’ajoutent des priorités personnelles et potentiellement d’autres responsabilités familiales”. […] Cependant, d’après [les] résultats, devenir proche aidant relève rarement à l’heure actuelle d’un choix éclairé au départ. Si les proches aidants […] interviewés mettent beaucoup de “cœur” à prendre soin de de leur proche, on ne peut pas dire qu’ils aient choisi d’accomplir tous les aspects du travail de soin et que l’ensemble fasse partie de leurs priorités de vie. La grande majorité sacrifiait l’intégralité de son temps libre et de loisir, au détriment de son bien-être voire de sa santé mentale, ainsi que de la vie de couple et de famille avec les enfants le cas échéant. Nous avons ainsi trouvé que la relation emploi-soins était essentiellement caractérisée par un conflit […], en l’absence d’un réseau de soutien social important et satisfaisant en amont. À l’heure actuelle, nous sommes encore malheureusement loin d’un système de soutien global permettant de concilier l’acomplissement [sic] de multiples rôles saillants (proche aidant, employé et parfois parent) de concert avec le maintien d’une vie sociale et de loisirs personnels.» (p. 220-221)